06 janvier 2006

SixJours


Quelques dizaines d’années au par avant, dans un passé pas si lointain qu’il en a l’air, des hommes blancs débarquaient sur le continent des hommes noirs dans d’énormes bateaux, les bateaux arrivaient vides, et partaient remplis d’une marchandise un peu spéciale, des hommes du continent noirs, on appelait les premiers des négriers, et les derniers des esclaves, les hommes blanc venaient pour faire leur marché, il choisissaient les hommes les plus forts pour qu’ils aillent faire la guerre et pour les travaux qui demandaient une certaine force physique, des travaux que l’homme blanc ne voulait pas exercer, il avait honte d’exercer de tels métiers, les plus intelligents et instruits finissaient dans les grands palais et vastes demeures, ils y exerçaient des métiers de scribes ou conseiller, on pouvait aussi choisir certains individus pour des talent bien spécifiques, des clown, des bouffons, des acrobates de cirques, et à une certaine époque des gladiateurs, cela s’appliquait aussi aux femmes, qui étaient choisies soit pour faire le ménage, soit pour peupler les chambres à coucher. Pour faire leur marché les hommes blancs se faisaient aider par des hommes du continent noir, pour quelques pièces, ceux-ci s’assuraient une certaine notoriété et un certain pouvoir sur leur peuples, et en contre partie ils assuraient l’étalage de cette marchandise, ils simplifiaient le tri, ils aidaient l’homme blanc à faire le bon choix, on appelait ça coopération entre pouvoirs.

On croyait que ce système est d’un temps révolu, que désormais l’homme est libre dans ces choix, des temples de libertés ont été d’ailleurs bâtit, et des gardes de la liberté de l’homme ont été nommés, ceux-ci ont tous formalisé dans des déclarations et des traités qu’ils sont censé veiller à ce qu’elles soient appliqués, jusqu’au jour ou on commença à parler d’immigration, d’immigration non pas subite mais choisi, désormais on veut avoir le contrôle sur les étrangers entrant dans le pays, il faut qu’ils soient assez forts pour qu’ils exercent les métiers que les gens du pays ne veulent pas exercer, ou assez intelligent et instruit pour être accueilli dans les grandes entreprises et les milieux des cadres, sinon des footballeurs ou des écrivains des chanteurs …, des « amuses-peuples » dirais-je, et pour cela on construit des centres de tri, sur le territoire de l’homme pauvre, noire, jaune ou couleur café, on cherche à avoir l’accord des pouvoirs gérant ces territoires, en contre partie on les aide à asseoir leurs autorité, on leur accorde des dons et des prêts, et ce qu’on donne par la main droite, on en récupère le double à la main gauche, c’est la règle du négoce contemporain me dit-on ,de toute façon les dirigeants des pauvres ont intérêt à faire ça, chaque partant est une bouche à nourrir de moins, une langue à couper de moins, une voix à étouffer de moins, un problème de moins.

Vous avez certainement, fait le parallèle avec les nouvelles dispositions que la France veut prendre pour contrôler le flux migratoire, des mesures dont le but et de rendre plus difficile, voir insupportable la vie des nouveaux venus indésirables, et ce en en remettant en cause deux de leurs droits fondamentaux, le droit à la santé et le droit au mariage et à une vie familiale, ainsi on essaye de restreindre l’accès au soin dans les établissements public aux immigrants clandestins, on essaye de rendre plus contraignantes les procédures de regroupement familiale avec des délais qui peuvent aller au-delà de deux ans et des conditions plus que contraignantes, on nous dit que ça ne concernera pas tous les nouveaux venu, les cadres bénéficieront d’une certaine clémence, aussi bien que les étudiants, mais seulement ceux qui sont passé par ces nouveaux centres de tri, aujourd’hui on tri les hommes comme des fruits ou des œufs, désormais il y’ a des calibres, on naît certes égaux en termes de droit, c’est noté quelque part dans les archives de l’humanité, mais on ne vit pas égaux, et ce dans le pays des droits de l’homme, normalement je devrais me réjouir, je fais parti de ce qu’ils appellent élite, je suis un élu, un chanceux qui pourrait bénéficier d’un regard bien veillant de la Marianne Française, mais le problème en me promenant dans la rue je vais pas accrocher au cou une pancarte sur laquelle je mentionnerais ma fonction et mon salaire, comme je ne me promène pas avec une pancarte sur laquelle est mentionné que je ne suis pas un terroriste les jours ou j’ai pas envie de me raser la barbe, alors pourquoi ne pas plier bagage et rentrer de là ou je suis venu ? Comme si c’était un vrai choix ! De là ou je suis arrivé on pousse les gens à partir, on les encourage en les décourageant, on leur donne l’espoir d’une vie meilleur, en leur faisant perdre tous les espoirs, en fin du compte la France n’est pas si méchante que ça, et la vie en France n’est pas si dure que ça, on ne peut pas attendre d’un étranger qu’il te donne ce qu’un proche t’as refusé, le respect !

5 commentaires:

Gattuso a dit…

bravo, excellent spot comme dab, la chute est remarquable : R.E.S.P.E.C.T

Anonyme a dit…

ta comparaison m'a un peu surprise au début, n'empeche que c'est vrai...et c'est triste

mais le titre "SixJours" je voi pas le rapport, c'est le nombre de jours passés dans la nouvelle année??

Hatchoum a dit…

@anonyme :carte de séjours ->un zimigri prononce sijour -> six-jours :)))

Anonyme a dit…

pour moi les six jours m'ont rapelé l'époque romaine ou les soldats s'appropeié un condamé a mort pour lui faire vivre six jours comme un roi "d'ou la galette des rois le 6 janvier de chaque année " puis il finit par etre tué comme le veut la cotume !!! est-ce génétique chez ces peuples ou est-ce historiquo-culturel!!! va savoir ?

Hatchoum a dit…

je crois pas que ca soit propre à un peuple, c'est plutot propre à l'humainté, ca découle de l'instant ou le premier être a eu l'idée de construire un mur autour de sa demeure en créant ainsi la notion de prpriété privé et des frontières, et donc de l'individu, après c'est le pouvoir qui joue son rôle ca te donne plus de droits que les autres, et il se trouve que ces peuples ont maintenant le pouvoir, il ne faut pas tomber dans la logique du racisme anti-blanc, nous aussi on a eu la puissance à une certaine période et nous aussi nous avons abusé de ce pouvoir, et nous continuons d'ailleur à le faire, il suffit de regarder les conditions de vie des travailleurs étrangers dans les pays du golf par exemple, ou des algériens en tunisie ...