Un détournement de funérailles, c’est ainsi qu’on pourrait qualifier l’après mort de Hariri senior, le cercueil a été volé, les commanditaires de ce vol sont étrangers, américains et français, quelques libanais ont été les exécuteurs, et dernièrement de syriens ont pris part à la fête, on a découvert finalement que Hariri n’avait que des amis sur la scène politique libanaise, pourtant on n’avait pas cette impression avant sa mort, ou plutôt son assassinat, on ne pouvait pas le deviner en regardant les sketch « humoristiques », me disait on à l’époque, sur la chaîne LBC, et que j’appréciais peu, généralement j’apprécie peu le sens de l’humour libanais, et même ce caméléon de Walid Joblat s’est avéré un fan inconditionnel de Hariri, qu’elle surprise, jamais je l’aurais pu le prédire, mais bon avec Joblat on ne sait jamais, ca a été toujours le cas avec lui, il donne son aval aux accord de Taif à damas, après une poigné de main chaleureuses avec al Assad senior, pour les renier de nouveau une fois au Liban, suite à l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, celui ou son nom ne figurait pas, pour enfin les accepter, les défendre, pour se démarquer de l’opposition chrétienne, bof, c’est trop compliqués ces détails, et le problème est que la scène politique libanaise à la mémoire courte, elle oublie si souvent ce genre de détails, sinon comment peut on comprendre l’amnistie accordé à ces anciens généraux de guerre, surtout ceux soupçonné de crimes de guerre, Aoun et d’un moindre degré Jaajaa, pire encore ils sont accueilli les bras ouverts, c’est ca le problème au Liban, on a souvent les bras ouverts, et rarement les anales d’histoire, ce n’est pas que je défend une secte de la scène politique libanaise, ou que je défend le régime syrien, mais c’est que je réfute cette version officielle qu’on lit aujourd’hui, celle qui nous présente tout comme une suite logique tout à fait compréhensible, ainsi je ne comprend pas comment on peut désigner un coupable, avant même que le travail de la justice ait commencé, que le travail de cette prétendu justice se résume à montrer la culpabilité de cet accusé, seulement à ça et rien d’autre, une justice télécommandé, à l’image de la scène politique libanaise, elle a été toujours été télécommandé de l’extérieur, damas, Washington, paris, Théron, Jeddah et même la Lybie à l’époque de « Jomhouriet al Fakahani » … et à chaque époque sa télécommande.
Démocratie démocratie démocratie, c’est la nouvelle chanson au Liban, peut être pour se démarquer de la « dictature » syrienne, là ou l’enfant a succédé à son fils, et on se rappelle tous les commentaires qui ont suivi cette succession, cette démocratie ou le reigne est une affaire de famille, démocratie démocratie démocratie, c’est cette chanson qui a imposé Saad Hariri comme le nouveau homme politique fort du Liban, un inconnu jusque là, je me suis dit qu’il l’étais peut être qu à mes yeux, je l’ai vu s’exprimer à la télé, lire avec difficulté des communiqués qu’il n’avait sûrement pas écrit de sa propre main, qu’il n’a peut être pas pensé, il était dépourvu de tout charisme, peu convaincant, pourtant il a été le grand gagnant des dernières élections, c’est lui qu’on voit le plus souvent sur l’écran de la Future TV, c’est lui qui a été accueilli à l’Elysée, en tant qu’homme politique représentant la nation et le peuple libanais, il est là, sa légitimité ? c’est celle de son père : le billet vert et un appui extérieur, pour son père c’était essentiellement l’Arabie saoudite, pour le fils c’est essentiellement la France, et le fils a peut être plus de chance que le père, malgré qu’il a l’air moins doué que lui, il a hérité d’un contexte favorable, on veut savoir qui a tué le père me dit on, mais ceci ne justifie pas le fait de déclarer le fils comme héritier du pouvoir politique du père, c’est bizarre que personne ne s’est aperçu de ce détail, peut être parce que tous les média ne parlait que de la mort du père, mais le père a été un martyr me dit on, la mort du père est un pas vers la liberté et la démocratie, mais est ce cela la démocratie, hériter d’un parti politique, d’un appui, comme on hérite d’un bien ? à moins qu’on considère le parti politique comme un bien, à moins qu’on ne fasse pas la séparation entre le pouvoir financier et le pouvoir politique, et dans ce cas là, comme tous les cas semblables c’est le politique qui est en service du financier, le père n’oeuvrait donc pas pour le bien du Liban, mais pour le sien, une hypothèse difficile à accepter, car elle va à l’encontre de tout ce qu’on nous a dit depuis sa mort, mais le cheminent qui nous y a mené est logique non, corrigez moi si je me suis trompé, expliquez moi comment un fils totalement inconnu sur la scène politique succède à son père avec tant de facilité, al Sanioura par exemple était plus connu que lui, il faisait parti du clan Haririri , pourquoi le fils et pas lui, est ce le résultat d’un chantage morale, est ce le fruit d’un chantage financier, conditionner le soutien d’une cause au soutien à une personne et la personne et la cause ne font plus qu’un, c’est ce qu’on appelle une dictature non, mais pourquoi personne n’en parle, pourtant ça n’a pas été prévisible, donc ça devrait choquer, lorsque Bachaar à succédé à son père, tout le monde s’y attendait, tout le monde le savait comme tout le monde a les yeux braqués sur le fils de Moubarak ou le fils du colonel Guedafi, l’explication fait sûrement parti de l’héritage du fils Hariri, une énorme machine médiatique, et un compte respectable dans la banque des faveurs comme le dirait Coelho !
Sortir du cercle des discours officiels et comprendre c’est tout ce que je veux faire !
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