25 janvier 2006

Place saint Michel


A ce que j’ai pu voir et comprendre, la place Saint Michel est un lieu privilégié pour les parisiens pour s’y donner rendez-vous, avec des gens qu’on connaît, très peu ou vraiment pas du tout, à la place Saint Michel tout le monde attend, et chaque un gère cette attente comme il le peut, il y’a ceux qui s’affolent, tournent en rond, s’inquiètent, regardent dans tous les sens, se plongent dans la fumée d’une cigarette, guettent avec impatiente, jettent régulièrement un coup d’œil sur leurs téléphones, espèrent de tout cœur qu’il commence à vibrer, à sonner, prient pour qu’il le fasse, cherchent un signe, une indication, un indice, et il y’a ceux qui sont confiants, calmes, qui gardent le sourire malgré tout, qui ont confiance, qui s’amusent, qui en profitent pour apprécier le paysage, malgré qu’il le connaissent par cœur, poussent la chansonnette, mais finalement tout le monde retrouve ce qu’il espérait, et peu n’importe combien on a passé de temps à attendre, c’est toujours le même sourire qu’on affiche, la même satisfaction, si c’est réconfortant de retrouver enfin ce qu’on est venu chercher.

La place Saint Michel est un carrefour de la ville, un ville qui n’est pas finalement si différente de notre vie, on se retrouve tous à un moment ou à un autre de notre existence dans un carrefour, on y passe plus au moins du temps avant de choisir sa destination, avant de faire son choix, entre temps on attend un guide, une réponse, une lumière, parfois on ne sait même pas ce qu’on attend, mais on attend quand même, il y’a ceux qui sont toujours serins, et ceux qui s’impatientent rapidement, mais tout le monde finit par se retrouver, par trouver son chemin, on ne reste jamais coincé dans un carrefour l’éternité entière, malgré que c’est ce que nous pouvons parfois croire. La caravane de la vie finit toujours par reprendre sa marche !

Saida alia n'est plus !


Essaida alia, ou alia babbou, l'illustre animatrice des programmes télé que ne connaissent surement pas les plus jeunes d'entre vous n'est plus , une des premières figures fémenines de la télé tunisiennes qavec la quelle ont grandi des génerations de tunisiens ,

"Féministe, nationaliste, moderniste et profondément humaniste, Alia Babbou a été le témoin privilégié des étonnantes mutations de la société tunisienne. Elle a vécu l'éveil nationaliste, le changement des mentalités, l'émergence de la femme - auquel elle a activement participé- la libération du pays et l'établissement de l'État. Femme des médias, créatrice invétérée, grande voyageuse, elle nous livre ici son itinéraire parsemé de précieuses anecdotes. Au fil de la lecture, on découvre la richesse inouïe d'un pays, petit par son territoire, parfois géant par ses hommes et ses femmes."

et voici le communiqué officiel de l'Espérance sportive de tunis paru dans al chourouk :

فقدت تونس والوسط الاعلامي بالخصوص، وجها من الوجوه البارزة التي ميّزت حقبة طويلة من تاريخنا المعاصر الاخت الفاضلة:السيدة (عليا ببو)المنحدرة من عائلة نذرت نفسها لخدمة الترجي الرياضي بمختلف مراحل حياته وعلى كل الأصعدة.والترجي الرياضي اذ يقف الى جانب عائلات ببو وبن غشام وحسان بالخوجة في محنتهم ويشاطرهم حزنهم فإنه يرفع الى عائلات المأسوف عليها اخلص التعازي ويبتهل الى المولى العزيز الرحيم ألا يريهم مكروها.{إنّا للّه وإنّا اليه راجعون}.الكاتب العام حمادي الخميري

20 janvier 2006

Pêché originel

Lors de mon derniers stage bloqué spécial dodo-télé, j’ai vu un spot éducative si j’ose dire, sur une des chaînes Rotana, reprenant l’idée traité sur le texte A table !, il représente ainsi des femmes, voilée, vêtues tout en blanc, dans une chambre peinte en blanc, sur des divans blanc, en train de discuter, il avaient l’air de s’amuser et d’y prendre plaisir, et puis soudain on voit apparaître des taches de sangs sur les bouts de lèvres de ces jeunes femmes, on peut voir leur crocs et enfin on les voit dévorer de la viande crue comme des hyènes, tout en gardant le sourire bien sur, le spot se termine alors par le verset de la « sourat des 7oujourate » ou on compare le déchirage et le déplumage à l’horrible image de quelqu’un entrain de manger la chaire d’un frère mort. Au début j’ai eu un sentiment de fierté, quelque part dans ce monde a eu la même image que moi, au moins si l’idée est conne, je saurais pas l’unique con du globe, puis je me suis rétracté, dans ma vision je voyais pas des hommes ou des femmes, dans mon imaginaire je n’arrivais pas à distinguer pas le sexe de mes personnages, c’était pas le plus important pour moi, alors que dans le cas de ce spot on ne voit que des femmes, j’ai cru que c’était à cause du principe de la séparation, comme à l’école on sépare les mâles des femelles dans les pubs aussi, qu’on aurait droit à un spot similaire mettant en scène exclusivement des hommes, à l’image des deux versions des spot pour la lutte anti-sida un s’adressant à la communauté gai, et l’autre à la communauté hétéro, mais non il n’y avait que ce spot,que des femmes, exclusivement des femmes ! Pourtant le texte qui a inspiré cette idée s’adresse à l’espèce humaine sans distinction de sexe, il est arrivé que dieu se soit adressé qu’aux femmes, mais pas dans cette sourate là ! Un argument que j’avance d’avance pour ceux qui vont me sortir l’histoire de la femme dans l’islam patati patata patatou …, il ne s’agit pas que de l’islam, toute l’humanité est machiste.

Pour moi l’explication réside dans les origines de l’humanité, chez l’homme préhistorique, certains d’entre vous ont pu la découvrir au par avant sur kaftéji lool, mais comme j’aime bien exposer mes conneries je vais le faire ici aussi, mais avec un supplément, la scène ou on accusa pour la première fois la femme d’être un être faible de part sa force physique, fort grâce à sa malice, alors tenez vous bien, c’est un peu long et un peu ennuyeux lool, alors comme vous le savez tous au début il y’avait la femme et l’homme, il vivaient en couple, partageaient complètement les tâches, la distinction H/F ne se faisait presque pas, de toute façon il se baladaient tous les deux tous nus, il n’y avait pas de jupes pour fille ni de pantalon pour garçon ( malgré que de nos jours il n’existe que des habits féminin, la notion habit masculin a disparu pour laisser place au terme habit humains tout court lool) , il n’y avait pas de coiffeur ni de produits d’épilation donc ils avaient tous deux la même coiffure et une barbe, d’autant qu’il ressemblaient à un singe, il vivaient essentiellement de la chasse, ils partageaient ensemble cette tâche, et ce ci jusqu’au jour ou l’irrémédiable a eu lieu, n’ayant pas de télé, ni de chauffage, ils ont fait la chose, le péché originel ! et c’est depuis ce moment là que le terme femme à la caverne, qui a évolué ensuite au terme femme au foyer, a vu le jour, la femme enceinte ne pouvant plus suivre le rythme de l’homme, elle devient un handicap pour lui, un fardeau, elle fait fuir le gibier et retarde la marche, l’homme prit alors la décision de la laisser à la caverne, désormais la survie du couple ne dépend que de lui, la survie de la femme ne dépend que de lui, et jour après jour il devient de plus en plus orgueilleux, cette impression de contrôler la vie, cette responsabilité qu’il porte lui monte à la tête, et un complexe de supériorité se développa chez lui, la femme a eu le premier enfant, le deuxième, le troisième … et ainsi de suite, de toute façon elle n’avait que ça à faire, et le petit couple devint une tribu, les garçons héritent alors de leur père l’orgueil, et les filles ont eu le même destin que leur mère, femme à la caverne, pour occuper leur temps le femmes ont commencé à essayé d’exploiter tout ce qui les entoure, des peaux de bêtes qui restaient elles ont apprit à confectionner des habits, des os elles ont fabriqué des outils, des couteaux pour couper la viande, des aiguilles pour les habits, elles ont fabriqué des bols d’argile …, bref elles faisaient de plus en plus preuve d’ingéniosité, et c’est pour cela qu’aujourd’hui on dit que la vaisselle, réparer un bouton qui tiens plus, s’occuper des cheveux de la petite fille sont des tâches de femmes, donc notre tribu a augmenté en nombre, et les besoins en nourriture ont augmenté par conséquence, un petit lapin ne suffit plus, il faut s’attaquer aux mammouths et aux bisons maintenant, tâche qui n’est pas facile, les hommes essuyaient souvent des échecs cuisants, il devint de plus en plus difficile pour eux de les assumer, comment garder l’estime de soi lorsqu’on revient à la caverne les mains vides et surtout lorsqu’on découvre que sa femmes a trouvé plus de réussite, que sans son idée de faire sécher les restes de viande d’hier ils passeraient la nuit sans dîner, et comme on le sait tous un homme blessé est un homme rancunier, dans les sorties entre homme on commença alors à s’inquiéter, étaient ils en train de perdre le pouvoir, la vie ne dépend plus qu’eux, alors ona commencé à entendre après chaque échec lors d’une sortie de chasse des discussions de ce type :
- t’en fais pas un mammouth de perdu dix de retrouvés
- vas expliquer ça à ma femme le soir !
- et pourquoi avoir honte, de toutes façons qu’est ce que les femmes font de leurs journées, rien, elles sont tout le temps en train de papoter, personne n’échappe à leur langue ? tototot totottot elles ne savent pas se taire une seule minute !
- oui mais au moins elles, elles nous fabriquent ces habits
- tu parles ! je te paris un gigot de bison que c’est à cause de ça qu’on n’arrive plus à chasser comme avant, je ne me sens pas libre dans ce truc, en plus il faut pas faire école de grigri plus dix pour savoir confectionner un habit, c’est qu’elles ne savent pas faire autre choses, quelque chose de vraiment utile, par contre elles savent ruser pour nous culpabiliser de tout et de rien, mais regarde toi l’ami, regarde dans quel état tu es !
- en fin de compte t’as raison, même si je ne suis pas deux pour deux d’accord (il n’a pas encore appris à compter jusqu’à cent ), du moins ce me donnerais une excuse pour ce soir
Et c’est ainsi que l’homme créa tout un discours pour défendre son statut de maître, pour fuir ses échecs et surtout pour se remonter le moral, il eut quand même l’intelligence de faire hériter ce discours à sa descendance masculine.
Ainsi l’homme préhistorique s’est beaucoup attaché à son statut de garant de la vie, en oubliant que c’est la femme qui la donne !
Toutes mes excuses à tous les hommes de la terre pour cet acte de traîtresse, mais il vaut mieux avoir tous les hommes de la terre sur le dos, qu’un seule femme, comme vous le savez elles sont … et …, je suis sur que vous êtes assez intelligents pour me comprendre ;)

Quand un ingénieur fête son anniversaire




ca donne ca, mais qu'est ce qu'on se fait chier dans cette boite loool apparament je suis pas le seul qui bosse loool

18 janvier 2006

La tchati la tbati

Avertissement ! ce qui suit peut vous causer un malaise, ne vous inquiétez pas, sautez directement à l’avant deux dernières paragraphes et vous vous sentiriez mieux, ne le faite si et seulement si vous êtes vraiment mal à l’aise !

Nous connaissons tous cette illustre chanson du plus illustre chanteur, le roi du mezoued, le saint patron de l’immense royaume des mzaoudia, le prédicateur amourette, El Hedi habbouba en arabe, zomiati, une chanson pleine de philosophie et de bon sens et surtout la deuxième partie de vers :
« Itha a3tak el 3ati la tchati ou la tbati »

Et si la première partie de chef d’œuvre est compréhensible pour l’esprit des communs, la deuxième l’est moins, la tchati la tbati, mais de quoi veut il parler, quel est le sens de cette recommandation, de ce décret royal, de ce commandement si j’ose dire ?
En effet deux thèses existent, elles partent d’une analyse purement linguistique, la première part de l’hypothèse que les mots utilisé son d’origine latine, française plus exactement, ainsi la tchati fait référence au tchat , le chat, les discussions sur le net, ne faites pas semblant de ne pas les connaitres, je sais que vous souriez au fond de vous, que ce sourire arrive même à faire surface malgrè toute l’energie et la résistance dont vous faites preuve pour se dessiner sur vos lèvre sous la forme d’un arce de cercle, qui fait même paraître les dents de certains d’entre vous ( à propos certains ont besoin d’un bon netoyage et detartrage, je connais une bonne dentiste, elle est la meilleur pour takli » ezzrouss ouel sennin), et le deuxième mot c’est tbatti, la même thèse stipule que ce terme vient du verbe « se battre », donc une traduction dans la langue de Molière donnerait ce ci , « Si le donneur te donne, ne tchatche pas et ne te bat point », ie, si le donneur te donne un moyen d’accès à internet, évite le chat, ça ne ramène que le bagarre, tu sera toujours obligé de te battre contre quelque chose, contre l’addiction, contre ce semblant de contrôle, contre la grosse tête, contre ces compliments qui fusent de tout azimut, sincères ou pas, contre ces critiques qu’on n’ose pas exprimer, soit parce qu’on considère que tu ne vaut pas la peine d’être critiqué, soit par lazyness , pourtant on trouve parfois le courage de le faire ailleur que chez toi, dans des discussions privés ou des monologues publiques, d’où un autre combat, celui d’essayer de ne pas juger les autres, et les formes des combats ne manquent pas, combattre les maux de cœur, les maux de tête, combattre les mots tout court, bref «ne tchatche point et ne te bas point » !

Ici nous arrivons à la deuxième thèse, celle qui stipule que cette fameuse expression aurait une origine arabophone, ou plutôt tuniso-phone, ne dit on pas, « amel fiha chate7 bate7 », il fait le danseur térasseur, c’est sur cette sage citation que cette thèse est fondé, mais comment la danse peut elle terasser, ici les explications sont diverses, certains font allusions aux films de Samia Gamal et Tahia Kariouka alors que le nationalisme égyptien, et arabe en général vient de naître, cette naissance a été acompagné par cette cinéma de danse financé par des capitaux essentiellement anglais, on a dit alors que les anglais ont utilisé el chti7 « li yabti7ou » cette forme de résistance « arthan », d’autres linguistiques peu connu, et qui le resteront d’ailleurs, font allusions que les danses se faisaient souvent dans un espace vaste appelé bat7a, el chti7 fi bat7et Bab Souika, ou dans les villages, il’y avait les cavaliers qui faisaient leur show dans une bat7a, el fantasia, suivi par les danseuses poids lourd, ou même ces spectacles qu’on donne aux au touristes, à Djerba, ou on voit des danseurs portant des jupes blanches, porter des piles de jarres et danser avec dans la batha devant l’hotel pour accueillir les touristes descendant des bus, bref ce ne sont pas les arguments qui manquent, et comme vous l’avez certainement remarqué, bien sur si vous aviez le courage de tout lire jusque là, qu’il est difficile de le trancher d’une façon définitive entre les deux thèses ou écoles de pensée, un groupe d’analystes ont pris leur responsabilité, et leur position a été claire et net, « efhemtou ouailla allah la yej3elkom bach efhemtou !», affirmant ainsi que la logique seule est incapable de résoudre une telle problématique, je vous rassure notre intellectuel national, hmed oueld el 3ifa, ne fait pas partie de ce groupe, il est toujours en train d’analyser la question et comme d’habitude dès qu’il aura quelque chose il ne tardera pas à écrire un livre dessous, qu’il présentera sur tous les plateaux télé, mais il reste la question de l’explication du mot zomiati, est ce que ca fait référence à la zommita cette forme de bssissa chez nos citoyens du sud, ou au but de bouzommita en finale du coupe contre l’espérance sportive de tunise et tout l’encre qui s’est écoulé après sur les journaux, peut être aux moutazammitins, un synonymes des kachta ou orbot, et là les études ne sont qu’à leur début !

Si vous n’avez pas décroché, si vous avez tout lu jusqu’à la fin, si vous êtes en train de lire ces lignes c’est que vous êtes un citoyen du 21ème siècle, que vous ête un média victime, que vous avez la capacité de regarder lire ou écouter des pseudo débats ou on raconte des conneries enveloppées dans des mots savants, qu’un discours peut vous attirer du moment ou il peut vous procurer la sensation que vous êtes quelqu’un d’important et de cultivé, cette aptitude dépend du pays ou vous habitez, si un drapeau rouge avec des tâches blanches flotte sur vos têtes c’est que vous êtes fan des programmes sportives de Hannibal TV, si c’est un drapeau tricolore, black blanc beur, c’est que vous êtes un adepte de Fogiel, que vous preniez Hardisson pour un journaliste et que vous ratez pas une seule minute de Jour après Jour, si c‘est une bannière étoilée c’est que la bible pour vous est synonyme de Fox News et que pour vous les palestiniens occupent Israel, mais ne vous inquiétez vous n’êtes pas seul, les exceptions sont rares, et mêmes ceux qui ont résisté ont baissé un jour ou l’autre leur garde, c’est difficille d’avoir tout le temps tous ces sens éveillé, à longueur c’est pénible, stressant, une vrai guerre d’usure, l’objectivité nuit gravement à la santé, croire qu’on est objective l’est d’avantage !

Merci pour votre patience, la prochaine fois nous discuterons du sens caché et l’appel à la révolution lancé par la grande Haifa dans son hymne à la liberté « beddi 3ich » et nous allons voir comment le 3 ich symbolise à la fois cette soif de liberté et de progrès, et le pain el 3ich en libanais, et comment on peut rallier progrès et croissance à la justice sociale et au développement durable.

Boff, quand j’ai commencé à écrire je partais sur un ton de pure déconne, une partie prétentieuse de ma cervelle a repris le contrôle pour détourner le contexte, et en faire une prise de tête, y’en a vraiment marre, dayman doumou3 doumou3 loool

17 janvier 2006

Le Liban, une nouvelle démocratie hériditaire ?



Un détournement de funérailles, c’est ainsi qu’on pourrait qualifier l’après mort de Hariri senior, le cercueil a été volé, les commanditaires de ce vol sont étrangers, américains et français, quelques libanais ont été les exécuteurs, et dernièrement de syriens ont pris part à la fête, on a découvert finalement que Hariri n’avait que des amis sur la scène politique libanaise, pourtant on n’avait pas cette impression avant sa mort, ou plutôt son assassinat, on ne pouvait pas le deviner en regardant les sketch « humoristiques », me disait on à l’époque, sur la chaîne LBC, et que j’appréciais peu, généralement j’apprécie peu le sens de l’humour libanais, et même ce caméléon de Walid Joblat s’est avéré un fan inconditionnel de Hariri, qu’elle surprise, jamais je l’aurais pu le prédire, mais bon avec Joblat on ne sait jamais, ca a été toujours le cas avec lui, il donne son aval aux accord de Taif à damas, après une poigné de main chaleureuses avec al Assad senior, pour les renier de nouveau une fois au Liban, suite à l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, celui ou son nom ne figurait pas, pour enfin les accepter, les défendre, pour se démarquer de l’opposition chrétienne, bof, c’est trop compliqués ces détails, et le problème est que la scène politique libanaise à la mémoire courte, elle oublie si souvent ce genre de détails, sinon comment peut on comprendre l’amnistie accordé à ces anciens généraux de guerre, surtout ceux soupçonné de crimes de guerre, Aoun et d’un moindre degré Jaajaa, pire encore ils sont accueilli les bras ouverts, c’est ca le problème au Liban, on a souvent les bras ouverts, et rarement les anales d’histoire, ce n’est pas que je défend une secte de la scène politique libanaise, ou que je défend le régime syrien, mais c’est que je réfute cette version officielle qu’on lit aujourd’hui, celle qui nous présente tout comme une suite logique tout à fait compréhensible, ainsi je ne comprend pas comment on peut désigner un coupable, avant même que le travail de la justice ait commencé, que le travail de cette prétendu justice se résume à montrer la culpabilité de cet accusé, seulement à ça et rien d’autre, une justice télécommandé, à l’image de la scène politique libanaise, elle a été toujours été télécommandé de l’extérieur, damas, Washington, paris, Théron, Jeddah et même la Lybie à l’époque de « Jomhouriet al Fakahani » … et à chaque époque sa télécommande.

Démocratie démocratie démocratie, c’est la nouvelle chanson au Liban, peut être pour se démarquer de la « dictature » syrienne, là ou l’enfant a succédé à son fils, et on se rappelle tous les commentaires qui ont suivi cette succession, cette démocratie ou le reigne est une affaire de famille, démocratie démocratie démocratie, c’est cette chanson qui a imposé Saad Hariri comme le nouveau homme politique fort du Liban, un inconnu jusque là, je me suis dit qu’il l’étais peut être qu à mes yeux, je l’ai vu s’exprimer à la télé, lire avec difficulté des communiqués qu’il n’avait sûrement pas écrit de sa propre main, qu’il n’a peut être pas pensé, il était dépourvu de tout charisme, peu convaincant, pourtant il a été le grand gagnant des dernières élections, c’est lui qu’on voit le plus souvent sur l’écran de la Future TV, c’est lui qui a été accueilli à l’Elysée, en tant qu’homme politique représentant la nation et le peuple libanais, il est là, sa légitimité ? c’est celle de son père : le billet vert et un appui extérieur, pour son père c’était essentiellement l’Arabie saoudite, pour le fils c’est essentiellement la France, et le fils a peut être plus de chance que le père, malgré qu’il a l’air moins doué que lui, il a hérité d’un contexte favorable, on veut savoir qui a tué le père me dit on, mais ceci ne justifie pas le fait de déclarer le fils comme héritier du pouvoir politique du père, c’est bizarre que personne ne s’est aperçu de ce détail, peut être parce que tous les média ne parlait que de la mort du père, mais le père a été un martyr me dit on, la mort du père est un pas vers la liberté et la démocratie, mais est ce cela la démocratie, hériter d’un parti politique, d’un appui, comme on hérite d’un bien ? à moins qu’on considère le parti politique comme un bien, à moins qu’on ne fasse pas la séparation entre le pouvoir financier et le pouvoir politique, et dans ce cas là, comme tous les cas semblables c’est le politique qui est en service du financier, le père n’oeuvrait donc pas pour le bien du Liban, mais pour le sien, une hypothèse difficile à accepter, car elle va à l’encontre de tout ce qu’on nous a dit depuis sa mort, mais le cheminent qui nous y a mené est logique non, corrigez moi si je me suis trompé, expliquez moi comment un fils totalement inconnu sur la scène politique succède à son père avec tant de facilité, al Sanioura par exemple était plus connu que lui, il faisait parti du clan Haririri , pourquoi le fils et pas lui, est ce le résultat d’un chantage morale, est ce le fruit d’un chantage financier, conditionner le soutien d’une cause au soutien à une personne et la personne et la cause ne font plus qu’un, c’est ce qu’on appelle une dictature non, mais pourquoi personne n’en parle, pourtant ça n’a pas été prévisible, donc ça devrait choquer, lorsque Bachaar à succédé à son père, tout le monde s’y attendait, tout le monde le savait comme tout le monde a les yeux braqués sur le fils de Moubarak ou le fils du colonel Guedafi, l’explication fait sûrement parti de l’héritage du fils Hariri, une énorme machine médiatique, et un compte respectable dans la banque des faveurs comme le dirait Coelho !

Sortir du cercle des discours officiels et comprendre c’est tout ce que je veux faire !

16 janvier 2006

Chansons gazeuses




Ames sensibles s’abstenire, prière de prendre un long souffle de boucher vos nez et de d’ouvrir avec précotion vos oreilles,

Boss ba2a : sherine : hather lella

Khallik bassess lefo2 : 3issam karika : ya baze9 3all sma …

Habibi 2arrab boss boss boss ou boss: ma tloum kan rouhek, ena hani ensa7tek

Ma etbossech 3al garam men nahia esgaiara : rageb alama : 9olt el ha9 hatha gaz ekbir 7atta houa kosekssi bel 3osban ou ba3dou kass elban

Ana mouch 7afthel basess ouaraia : amr dhiab : mala ach bach ta3mel ou5ay, hatta hetha rouaye9

Et tant d’autres

Et après on se demande pourquoi les paroles de certaines chansons ne ressemblent à rien et que la voix de certains chanteurs ressemble plutôt à du, et hacha men yessma3 du « tagri3 », ces chansons qui nous aident à comprendre pourquoi les usa ont envahit l’irak : controler les sources de gaz naturel, pourquoi ils veulent envahir la syrie : ce gaz est une arme de destruction massive, pourquoi ibn talel investit tant sur ces chanteurs : encourager la résistance et l’indépendance énergitique …

Désolé pour ce lanage ordurier, je vous laisse je vais manger quelque chose, « gebna roumi ou bass-terma » comme le diraient nos amis les égyptiens !
Mais qu’est ce que je raconte là, connerie quand tu nous tient ! je m'excuse , je sais bien que je fais comme celui qui "ba3d ma bass lam ef5athou" mais bon ! je m'excuse quand même !

Ce ci n'est pas une blague


ou la prophétie
Je vous rassure cette anecdote n’est pas une blague, c’est un fait réel, aussi réel que vous et moi !

Alors il s’agit d’un jeune homme vivant seul avec sa femme, un vendredi soir il reçoit un appel d’un jeune qu’il ne connaît pas, celui-ci lui demande, avec tant d’assurance de laisser sa voiture ouverte les clefs et les papiers dedans ce soir avant de se coucher, car sinon il va la brûler, il attire aussi son attention que ça sert à rien d’appeler la police, que s’il ose le faire, sa voiture sera quand même brûlé, mais que s’il obéit sa voiture sera devant chez lui le lundi matin saine et sauve, l’homme hésita un peu, il renoncera à appeler la police, car soit ils le prendront pour un fou, soit ils vont lui dire qu’ils peuvent rien faire, qu’ils ont d’autres gens à fouetter, ou plutôt d’autres chats, de toute façon il a une bonne assurance, avec un peu de chance il sera remboursé, il décida donc d’obéir et il confia sa voiture au bien vouloir de l’appelant anonyme, et comme prévu elle a disparu le samedi matin pour réapparaître le lundi matin à son emplacement habituel, et le soir même il reçut un coup de fil de la part du même appelant anonyme, celui-ci lui remercia du « service » qu’il le lui a rendu, et lui annonça que pour le récompenser il a droit à un week-end pour deux personnes dans un hôtel à Hammamet, et il lui donna les références de la réservation et les coordonnés de l’hôtel, notre homme est resté perplexe, il savait pas quoi faire, il rappela l’établissement en question, et le réceptionniste lui confirma qu’une réservation a été faite en son nom et que les frais ont été payés d’avance, l’homme se résolut alors que c’était une blague d’un groupe de jeunes, fils à papa, qui avait besoin d’une voiture pour une petite escapade pendant le week-end et qu’il y’avait rien de méchant, et il décida d’accepter l’invitation, après tout il l’avait bien mérité, c’était une récompense juste, et il partit changer d’air avec sa femme, il n’allait pas quand même refuser ce cadeau, et il crût que l’histoire allait s’arrêter là, mais à son retour chez lui, il découvrit qu’il ne restait de sa demeure que les toit et les mûrs, « s9af ou 9a3a », et que dès le début on s’est bien moqué de sa guele, que dans le langage de foot on appelle ça un coup de maître, « hazzouh ou jabouh ou ta7 yakel fel gazon » !

Cette anecdote témoigne de l’ingéniosité dont fait preuve les criminels de la Tunisie du 21ième siècle, en effet chaque tunisien connaît aujourd’hui au moins un histoire qui ressemble à celle-ci , et ne parlons pas des histoires de braquages, qui connaissent des fins de plus en plus tragiques, ou les affaires de fausse monnaie, le crime là bas, chez nous, est de plus en plus sophistiqué et organisé, tout a fait logique dans un système qui produit en masse des chômeurs diplômés, il faut bien que le savoir qu’ils ont acquis durant au moins un quart de siècle d’existence serve à quelque chose, et avec l’amplification de la criminalité c’est cette tension et haine sociale qui s’ancre de plus en plus dans la société, on regarde avec de plus en plus de mépris, le succès et la fortune chez les uns, et la misère chez les autres, le faussé est devenu si large, si profond, entre les rives de ce peuple déchiré, que tout le monde crois avec conviction qu’il n’est plus sfranchissable qu’avec un seul moyen, el « ser9a », un terme générique qui peut désigner aussi bien le pickpocket dans la station de bus de la place barcelone, « Lehbib Thamer » ou autre, que le haut fonctionnaire touchant de pot de vin, un terme banalisé, presque justifié, presque légalisé, mais que faire, comment traiter ce problème si officiellement le chômage est maîtrisé en Tunisie, ainsi que la précarité, l’inflation, l’endettement, et tout ces indicateurs qui ne servent qu’à dorer le blason du pays face à la FMI et la banque mondiale and co, que faire si personne ne prend assez de recul pour analyser ce qui se passe, ce recul que j’aurais sûrement pas eu si je n’avais pas suivi mon prophète pour errer dans mon désert, si je n’avais pas garder, enfoui quelque part dans ma mémoire l’image de la terre promise, belle et prometteuse, pour la confronter à chaque retour avec la réalité, que peut on faire autrement que regarder de loin se qui se passe, en gardant avec soin chaque euro bien à l’abri, en espérant que le jour de l’apocalypse, on aura de quoi sauver les siens, que faire sinon avoir cette attitude égoïste, ou adopter l’attitude « el chan9a m3a el jma3a e5la3a », la « bagla liha » comme le dirait Ben Mokhtar, l’apocalypse, est il si lointain, est il un cauchemar qu’on ne verra jamais, j’aimerais bien le croire, je donnerais tout pour m’en convaincre, je donnerais tout pour oublier la prophétie !

On a besoin d’un prophète pour arrêter de tourner en rond dans ce désert, ou on sent le danger derrière chaque dune, un danger qu'on ne voit pas mais qu'on sent venir, un danger dont on a peur, pour trouver enfin le chemin, retrouver la terre promise, pauvre est ce peuple qui attend Le Prophète, et surtout pauvre est ce prophète qui devra réveiller ces morts, à moins qu’il ne maudisse à jamais son peuple !

Il est ou Islam La

mais il est ou Islam La ? aux dernières nouvelles l'islam a eu sa peau, plusieurs thèses se posent :

1- il a été blessé pendant el hejj , et donc rabbi yechfih

2- etla3lou el dam après el mechoui mta3 enhar el 3id et donc rabbi i9aoumou belsalem

3- 9a3ed i3ess 3al 9addid 3al chrita la yaklou un islamiste ji3an , donc rabbi i3inou

4-jnahou ma 3adech irodd a3lih et donc rabbi yab3athlou ejnah bach houa ighanni ou jnahou irodd a3lih

5- nat7ou 3allouch el 3id donc rabbi ifarrej a3lih,

6-le7itou emsaiba donc ma i7ebech yoth8or e9bal ma i7ajamha la i9oulou oualla mousslem , donc en9ouloulou inchallah e7jamet el concubinage ou inchallah far7et 3azeb


donc si qq a une qq info sur les causes de cette disparition prière de contacter mofti al joumhouria sama7at al chai5 ensit esmou , ouallahou la yothi3ou ajra al islamiin

sans rancune 3ad :p

15 janvier 2006

Istiraha mousi9ia



errobba hay erroba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

zazzar el houma 3abedni dima
zazzar el houma 3abedni dima
zazzar el houma 3abedni dima
laba yo5tobni la ouaffa el7ima

errobba hay erroba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

najjar el houma emtamma3ni ebdar
najjar el houma emtamma3ni ebdar
najjar el houma emtamma3ni ebdar
babha ma5lou3 marhoun fi mossmar

errobba hay errobba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

malla5 el zanga sa9ih e5ouat
malla5 el zanga sa9ih e5ouat
malla5 el zanga sa9ih e5ouat
ki ja itabba"ni tharbah el sabbat

errobba hay errobba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

3attar el chira galou charini
3attar el chira galou charini
3attar el chira galou charini
la a3tani blach la hab ikardini

errobba hay errobba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

5athar el bat7a 3inou 3achagah
5athar el bat7a 3inou 3achagah
5athar el bat7a 3inou 3achagah
goddam el fal ma a"tani ethouaga

errobba hay errobba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

3attar el chira galou charini
3attar el chira galou charini
3attar el chira galou charini
la a3tani blach la hab ikardini

errobba hay errobba
ah ya nari 3al emhabba
matia7ni men kabba el kabba
elli fih tabba ma tet5abba
el robba el robba hayyyyyy

loool
et ne me dite pas que c'est du "fan habet", je trouve qu'il est meilleur que ce que nous propose haifa ou ruby par exemple, au moins ce sont les soucis du peuple traduits dans le langage du peuple et rythmé sur une musique qui fait bouger le peuple, sans hypcrisie ou prétention, bien sur par peuple je parle pas du peuple qui confisque la parole et qui dicte ce qui est bien ou pas, ce qui est cool branché et ce qui est jabri et go3r, mais le peuple en tant que majorité, en plus c'est rigolo :)))) j'espère trouver un de ces jours le temps de raconter comment j'ai appris à respecter el mezoued ...

Avant le retour ...


De retour après une semaine de congé, avec toujours cette « chakchouka sentimentale » qui accompagne chaque aller /retour, bon pour le moment, c’est le verre de thé vert, bel « kachkoucha », celle qui est supposé m’apporter fortune, qui me manque, mais c’est pas si grave que ça, je me contenterais d’un thé infusion, alors, pour renouer avec le Blog, et c’est tant difficile de renouer avec le clavier après une rupture, sachant que des intimes sont peut être en train de lire ce dit journal intime, bofffff ou est ce que je suis dans cette phrase, il faudrait que je mette un peu d’ordre dans ma tête aussi bien que dans mes phrases, donc je disais que pour renouer avec ce Blog je vais raconter le voyage de retour, rien d’exceptionnel je vous rassure.

Alors commençons avec ce taxi dans le quel je me suis jeté, « Sba7 el nour, el matar 5ouya » c’était l’annonce officielle du périple de retour, je part toujours seul à l’aéroport, je n’ai jamais aimé les adieux publiques, il n’y avait presque rien à regarder sur la route de l’aéroport, à part peut être ces pancartes publicitaires qui envahissent l’esapce visuel de la capitale, elles sont partout collé sur les mur, les toits des maisons et murs des immeubles, les taxis, sur les camions de transports de bagages, les bus, le métro, elles sont partout, interpellant le con-sommateur sans une préalable sommation, témoignant de ce qu’est devenu la société tunisienne et l’économe tunisienne, j’essaye de me retenir, d’arrêter avec ces réflexions débiles, cet air sérieux que je peine à quitter, cette façon de vouloir tout voir avec intelligence orgueilleuse et fatigante, j’essaye alors de retrouver une autre occupation, d’habitude c’est une conversation banale avec le chauffeur qui sert de musique de fond, cette fois il parait que je suis tombé sur le seul taxiste non bavard du pays, peut n’importe, il reste encore ces vertiges témoignant du SMSI, ces pont peints en violets, ces espaces « verts » avec ces arbustes qui peinent à tenir debout, l’espace du changement, l’espace de l’excellence, et tant d’autres, il reste aussi le conducteur tunisien et sa façon de conduire, ces belles voitures qu’on commence à croiser à l’approche de la banlieue nord, une porche Cayenne, une 607 … et on arrive finalement à destination, je donne au chauffeur ce qu’il me doit, je jette un coup d’œil sur l’heure de fermeture des enregistrements et je me dirige vers le coin cafétéria, je m’enregistre toujours au dernier moments, pour éviter de m’énerver dans les files d’attentes, pour éviter ceux qui ne savent pas se tenir droit, qui n’ont pas encore appris la règle FIFO, « first in first out », ceux qui essayent de faire passer une valise de 50 kilo pour un simple bagage à main, je préfère attendre le dernier moment en observant la population de l’aéroport, et le dernier moment était venu, je m’approche du comptoir et là j’entend quelqu’un chuchoter à l’hôtesse que le vol est annulé, et qu’ils vont essayer de caser quelques voyageurs sur le vol de Tunis-air qui part normalement dans trente minutes, et là les hôtesses se sont éclipsées, un large sourire dessiné non sans peine, laissant les voyageurs sans explications, je me retiens de m’énerver, je sais très bien que dans ce pays ça sert absolument à rien de crier, puisque tout passe sous silence, et au lieu de me diriger vers le bureau d’Air France comme tout les autres, je me dirige directement vers le Stewart chargé des enregistrements sur l’autre vol, je prend un grand souffle d’air, je me gonfle le thorax, je prend un air orgueilleux, celui qui laisse entendre que t’es quelqu’un d’important ou que tu connais quelqu’un d’important, celui qui permet d’ouvrir les portes fermés, il faut rien dire, il faut laisser exprimer la peur des gens ou ce besoin naturel inné de porteur de couffin, et ça a marché, j’ai même pas eu à prendre l’air de chien battu qu’ont pris les autres, ceux qui n’ont pas encore compris le système, je me dirige alors vers le service des douanes, il y’avait une queue monstrueuse, je m’efforce de garder mon calme, une altercation se déclenche entre un tunisien poussé certes par cette forme de racisme passif enfoui en nous tunisiens, et un joueur de la sélection togolaise de football sûrement poussé par ce sentiment d’être quelqu’un d’important, j’intervient pour calmer les esprits mais finalement j’y renonce, c’était pas mon travail, dans un aéroport truffé d’hommes d’ordre, c’étais pas à moi d’imposer l’ordre, il ne restait que cinq minutes avant que mon avion ne prenne de l’altitude, ainsi que celui de la jeune fille devant moi, une charmante demoiselle aux dents éclatants de blancheurs, aussi blancs que son manteau, elle partait pour Paris, on arrive enfin au service fouille, là ou tout le monde commence à enlever son manteau et ses chaussures, à vider ses poches, la fille aux dents blanches a aussi enlevé son manteau, et là j’ai pensé à la prendre en photo, pour la montrer à ma mère, lui expliquer c’était quoi d’être maigre et d’avoir besoin de manger, mais ça lui donnait quand même un air sympa, ça donnait envie de la prendre sous le bras et de s’enfuir avec, connerie quand tu nous tiens, après la fouille je me précipite vers le free shop, je prend deux cartouches de cigarettes et je me précipite vers la porte d’embarquement, apparemment l’avion était déjà sur la piste de décollage et pour s’y rendre il fallait prendre le bus, enfin dans l’avion, je me dirige vers mon siège, zut alors, un enfant à côté de moi, ou plutôt sur les genoux de sa mère à côté de moi, il y’ avait que deux enfants dans l’avion, et il a fallu qu’on me mette à côté de l’un d’eux, sa mère essayait de lui faire avaler un œuf, il manquait que ça, pour qu’il se mette à petter pendant le vol en propageant une odeur répugnante d’œuf, je m’installe au fond de mon siège en essayant d’ignorer les pleurs de mon petit voisin, et le bruit de musique qui se dégageait des écouteurs du jeune reubeu derrière moi, une musique qui ressemble à rien, un mélange misogyne entre paroles arabes et rythmes occidentales, un mélange qui ressemble à rien, je met la ceinture et j’attend que le pilote annonce le décollage, il a mis 45 minutes pour le faire, l’avion est finalement partie avec une heure de retard, pour le grand plaisir des hôtesses qui commencer à virer vers le bleu de force d’essayer de répondre aux questions agressifs de tous ces passagers, comme ci leurs questions permettrait à l’avions de décoller, quelle bande de cons, je traite toujours les gens de cons quand je commence à perdre le contrôle de mes nerfs, et dès que l’avion a pris de l’altitude la course vers les toilettes a commencé, je m’étonne toujours comment on peut le faire dans un avion à des milliers de kilomètres de la surface, tant qu’on me donne pas d’explication sur la destination de la décharge je le ferais jamais dans un avion, et si on se faisait aspirer dehors alors qu’on est sur le trône, j’essayais de m’endormir quand on a commencé à distribuer la collation, il y’ avait des œufs dans la salade, j’ai commencé à imaginer que tout le monde dans l’avion avait des fuites de gaz à cause de ça, qu’on annonce le soir un accident bizarre ou on a trouvé tous les passagers d’un avion morts asphyxiés à cause d’un gaz bizarre, que ça serait peut être un attentat d’alquaida, c’était suffisant pour me couper l’appétit, apparemment le taux de connerie dans mon sang était assez élevé, j’avais besoin de mettre ma cervelle en mode pause, mais pourquoi je n’ai pas pris le même avion que la fille au manteau blanc, au moins un mec prenant la fuite avec une demoiselle sous le bras c’est plus amusant que des gens asphyxié à cause d’une fuite de gaz biologique, connerie quand tu nous tiens !

07 janvier 2006

Un banale contrôle de police



Tout à l’heure, à la gare, j’ai assisté de près à un contrôle de police, ce n’est pas le premier contrôle auquel j’assiste, mais celui ci était diffèrent, ou plutôt je l’ai vu différemment,peut être que jamais je n'ai été aussi attentif lors d'un contole de police. Ils étaient trois jeunes policiers, tous des français typiques, cheveux et yeux clairs, le plus âgé dépassait à peine la trentaine, c’était aussi le plus grand, ils avaient pas une corpulence imposante, ils faisaient en moyenne 1m75, peut être moins, mais leur vêtements leur donnaient du volume, ils faisaient attention à ce que tout le monde remarque leurs matraques, ils l’exposaient avec fierté, ils n’étaient pas tous armés, sauf le plus âgé, il marchait au milieu et les deux autres étaient à ses côtés, comme des anges gardiens diront les uns, des poussins suivant la mère poule les autres, ils essayent de croiser le regard de tout ceux qui les croisaient, histoire de dire à chaque un : « on te surveille !», ils ont repéré un jeune à la porte de la gare, il était accompagné par une fille, de petite taille, fumant une cigarette, je parle de la fille bien sûre, le gars avait une tête d’arabe, il était un arabe, mais je sais pas s’il parle l’arabe, tout ce que je sais c’était le type de tête que j’essaye d’éviter le soir tard dans une rue sombre ou dans un bus désert, une peur que je pourrais pas expliquer, et dont j’ignore l’origine, pourtant depuis que je suis ici j’ai jamais été embêté par quiconque, les trois policier se sont rapproché de lui, le grand en face, et les deux autres ont choisi chaque un son côté, on lui annonça que c’était un contrôle de police et on lui réclama ses papiers, il glissa sa main dans la poche de son jeans, tira son portefeuille d’où il sortit une carte d’identité, c’était une carte d’identité française, le plus jeune le demanda alors, de se coller contre le mur, et de lever les mains et d’écarter les pieds, le jeune obéit, tout en affichant une grimace, d’incompréhension ou d’insatisfaction , le jeune policier le fouilla, et il n’a pu trouver qu’un paquet de cigarettes, même pas un Marlboro, il jeta un coup d’œil dedans, certainement dans l’espoir de trouver un peu de chiite, en vain, il lui rendit alors ces cigarettes et sa carte d’identité et repartirent comme ci rien ne s’était passait, même pas un dernier regard en arrière, entre temps la grimace d’insatisfaction ne quitta pas notre jeune « rebeu » il se tourna autour de lui, tout le monde le regardait, apparemment rare étaient ceux qui ont déjà assisté à un contrôle de police, le jeune se sentît vexé par ces regards braqués sur lui, ces accusations qui se lit dedans, il se tourna à droite et à gauche, fit une constatation qu’il ne tardera pas à partager voix haute avec ceux qui étaient là, pourquoi moi alors que la gare est bondé de gens, il le répéta à voix haute en espérant avoir une réponse des policiers qui étaient encore à quelques pas de là, ceux-ci font la sourde oreille, ce qui encouragea le jeune à hausser la voix, il déplaçait son regard entre les policiers sa copines et l’assistance, comme s’il cherchait à se justifier, comme si ils les prenaient pour témoins, on sentait bien qu’il était embarrassé, il continuait à râler, les gens ,déçus, s’en allèrent, ils retrouvèrent chaque un ses occupations, le contrôle ne s’est pas terminé comme ils l’avaient espéré, c’était pas assez spectaculaire, comme à la télé, et le jeune continuera à râler, mais dans l’indifférence totale cette fois ci…

06 janvier 2006

SixJours


Quelques dizaines d’années au par avant, dans un passé pas si lointain qu’il en a l’air, des hommes blancs débarquaient sur le continent des hommes noirs dans d’énormes bateaux, les bateaux arrivaient vides, et partaient remplis d’une marchandise un peu spéciale, des hommes du continent noirs, on appelait les premiers des négriers, et les derniers des esclaves, les hommes blanc venaient pour faire leur marché, il choisissaient les hommes les plus forts pour qu’ils aillent faire la guerre et pour les travaux qui demandaient une certaine force physique, des travaux que l’homme blanc ne voulait pas exercer, il avait honte d’exercer de tels métiers, les plus intelligents et instruits finissaient dans les grands palais et vastes demeures, ils y exerçaient des métiers de scribes ou conseiller, on pouvait aussi choisir certains individus pour des talent bien spécifiques, des clown, des bouffons, des acrobates de cirques, et à une certaine époque des gladiateurs, cela s’appliquait aussi aux femmes, qui étaient choisies soit pour faire le ménage, soit pour peupler les chambres à coucher. Pour faire leur marché les hommes blancs se faisaient aider par des hommes du continent noir, pour quelques pièces, ceux-ci s’assuraient une certaine notoriété et un certain pouvoir sur leur peuples, et en contre partie ils assuraient l’étalage de cette marchandise, ils simplifiaient le tri, ils aidaient l’homme blanc à faire le bon choix, on appelait ça coopération entre pouvoirs.

On croyait que ce système est d’un temps révolu, que désormais l’homme est libre dans ces choix, des temples de libertés ont été d’ailleurs bâtit, et des gardes de la liberté de l’homme ont été nommés, ceux-ci ont tous formalisé dans des déclarations et des traités qu’ils sont censé veiller à ce qu’elles soient appliqués, jusqu’au jour ou on commença à parler d’immigration, d’immigration non pas subite mais choisi, désormais on veut avoir le contrôle sur les étrangers entrant dans le pays, il faut qu’ils soient assez forts pour qu’ils exercent les métiers que les gens du pays ne veulent pas exercer, ou assez intelligent et instruit pour être accueilli dans les grandes entreprises et les milieux des cadres, sinon des footballeurs ou des écrivains des chanteurs …, des « amuses-peuples » dirais-je, et pour cela on construit des centres de tri, sur le territoire de l’homme pauvre, noire, jaune ou couleur café, on cherche à avoir l’accord des pouvoirs gérant ces territoires, en contre partie on les aide à asseoir leurs autorité, on leur accorde des dons et des prêts, et ce qu’on donne par la main droite, on en récupère le double à la main gauche, c’est la règle du négoce contemporain me dit-on ,de toute façon les dirigeants des pauvres ont intérêt à faire ça, chaque partant est une bouche à nourrir de moins, une langue à couper de moins, une voix à étouffer de moins, un problème de moins.

Vous avez certainement, fait le parallèle avec les nouvelles dispositions que la France veut prendre pour contrôler le flux migratoire, des mesures dont le but et de rendre plus difficile, voir insupportable la vie des nouveaux venus indésirables, et ce en en remettant en cause deux de leurs droits fondamentaux, le droit à la santé et le droit au mariage et à une vie familiale, ainsi on essaye de restreindre l’accès au soin dans les établissements public aux immigrants clandestins, on essaye de rendre plus contraignantes les procédures de regroupement familiale avec des délais qui peuvent aller au-delà de deux ans et des conditions plus que contraignantes, on nous dit que ça ne concernera pas tous les nouveaux venu, les cadres bénéficieront d’une certaine clémence, aussi bien que les étudiants, mais seulement ceux qui sont passé par ces nouveaux centres de tri, aujourd’hui on tri les hommes comme des fruits ou des œufs, désormais il y’ a des calibres, on naît certes égaux en termes de droit, c’est noté quelque part dans les archives de l’humanité, mais on ne vit pas égaux, et ce dans le pays des droits de l’homme, normalement je devrais me réjouir, je fais parti de ce qu’ils appellent élite, je suis un élu, un chanceux qui pourrait bénéficier d’un regard bien veillant de la Marianne Française, mais le problème en me promenant dans la rue je vais pas accrocher au cou une pancarte sur laquelle je mentionnerais ma fonction et mon salaire, comme je ne me promène pas avec une pancarte sur laquelle est mentionné que je ne suis pas un terroriste les jours ou j’ai pas envie de me raser la barbe, alors pourquoi ne pas plier bagage et rentrer de là ou je suis venu ? Comme si c’était un vrai choix ! De là ou je suis arrivé on pousse les gens à partir, on les encourage en les décourageant, on leur donne l’espoir d’une vie meilleur, en leur faisant perdre tous les espoirs, en fin du compte la France n’est pas si méchante que ça, et la vie en France n’est pas si dure que ça, on ne peut pas attendre d’un étranger qu’il te donne ce qu’un proche t’as refusé, le respect !

05 janvier 2006

Khamssa ou Ekhmiss




Khammsa ou ekhmiss el 7ather mou7amed ouel ghaieb ibliss, j’ai l’impression que c’est sous ce signe que tout le monde à répondu au fameux questionnaire des cinq questions et réponses, on a l’impression que tout le monde est beau gentil, sage, charmant, honnête ya ma7lah ya ma bannou …., bref soit que la communauté des blogs n’est pas représentative de notre société, soit qu’on manque tous de recul et on qu'on n’arrive pas à voir nos défauts. Peut n’importe !

A mon tour je vais essayer de répondre au fameux questionnaire du fameux chiffre cinq. enfin une promesse que je pourrais tenir, avec du retard mais c'est mieux que rien :p ou elioum e5miss en plus !

5 choses que tu aimerais faire avant de mourir:

  • Dire aux gens que j’aime ou que je respecte tout le bien que je pense d’eux , chose que je fais jamais dans la vie j’essaye de me convaincre qu’ils le savent malgré que je sais que parfois ils ont besoin de l’entendre , un bug historique comme on le dit au boulot, un défaut de fabrication, un héritage culturel … le problème c'est que je suis plus sous garantie lool
  • Avoir le permis :p
  • Avoir un petit restaurent ou je serais le chef lool
  • Je ne sais pas
  • Je ne sais pas

5 choses que tu sais faire:

  • Cuisiner, ( mieux que nemmela en plus :p )
  • Rire de tout et surtout savoir dessiner un sourire sur le visage de mes proches au moment ou ils n’en ont pas envie ( dima5arej 3al maouthou3 lool )
  • être à l’écoute
  • Faire croire à mon boss que je travaille
  • Dire et penser à des conneries
  • Nakel brika men guir ma ensaye7 el fass lool

5 choses que tu ne sais pas faire:

  • pardonner la trahison et l’hypocrisie, j’ai horreur qu’on me prenne pour un con sans mon aval
  • ne7seb el karta fel belote
  • donner raison au cœur aux dépends de la raison
  • faire du ski
  • tenir des comptes,
  • appeler pour demander des nouvelles d’un ami
  • pleurer, j’ai perdu le manuel d’utilisation depuis des lurettes, ca ne me manque pas tant que ca, mais c’effrayant,car je sais exactement quand est ce que j’en reprendrais l’usage,
  • controler ma colère ( 3osbana ou 3andi 3er9 jridi en plus , enched ma ensayeb lool )

oual 9aima tatoul :p

5 choses qui t'attirent le plus chez le sexe opposé:

et si seulement on pouvait le savoir avec exactitude,

dans un monde parfait j’aurais répondu : qu’elle ressemble à ma mère, qu’elle aime ma mère, que ma mère l’aime, qu’elle cuisine aussi bien que ma mère et finalement qu’elle soit pas jalouse de ma mère :p mais comme j’ai pas le courage d’entrer dans une bataille perdu d’avance je dirais :

  • qu’elle soit féminine : gestuel, manière de parler ( même un petit « woh » de temps en temps serait le bien venu lool) ….bien sur sans excès sinon ça vire au mouyou3a
  • le charme dans le sens moussrara : un visage expressif qui reflète une partie de sa personnalité ( ce qui suppose qu’elle en a ) et là les yeux jouent un grand rôle, le sourire aussi, qu’elle soit pas « ouejh 9oum endbou » ou « safer ma jach » nhar kamel emkachbra,
  • l’intelligence à ne pas confondre avec la ruse et ta5dim el mo5
  • el thaoue9 : choix des vêtements, couleurs, élégance avec simplicité …
  • l’honnêteté et la franchise, bon je me répète peut être mais tant pis

boff je pourrais m’étendre sur des pages mais bon ça reste de la théorie :p

5 choses que tu dis le plus souvent:
ça dépend avec qui

au boulot :

  • d’ac ça marche
  • merde ( j’arrive pas à m’en séparer, même dans les réuinions avec les grands boss )

avec des copains :

  • ahla bik

fi darna :

  • 9inni
  • ach bach ettayeb elioum

et generalement elhamdoullah et inchallah

5 personnalités qui te plaisent :

bon personnalité ne veut pas nécessairement dire personnalité connue donc je dirais :

  • toute femme qui se bat et fait des sacrifices pour sa famille et ses enfants
  • tout homme qui se bat pour une cause même si elle ne le concerne pas personnellement, tout ceux qui n’attendent pas de tout perdre pour aller au bout de leurs convictions
  • bourguiba : son côté homme politique charismatique et intelligent

enfin je trouve pas trop, j’ai jamais eu d’idole ou de modèle, ça doit être mon côté égocentrique, je ne m’attache pas à des personnes ou personnalités mais plutôt à des principes et des traits de caractères particuliers ;

Pour les personnes que j’aimerais voir répondre à ce questionnaire , ben je donne une invitation ouverte pour les cinq personnes qui veulent le faire, même si elles se trouvent sur la lune ou nulle part :p

02 janvier 2006

Bonne année 2005, vivement 2007



Bonne année 2006, j’ai entendu cette expression si souvent, te je l’ai répété si souvent durant les dernières heures, tout le monde est excité tout le monde recherche des signes, des indices pour deviner de quoi sera faite cette nouvelle année, comme si elle allait jaillir de nulle part, que celle qui la précédé va disparaître pour toujours, tout le monde exprimes ses vœux, généralement les mêmes que l’année d’avant, et toutes celles qui l’ont précédé, je ne sais pas si c’est une formule qui marche, que chaque fois on est exhaussé, qu’on récolte bonheur, chance, réussite et fortune chaque année, et donc qu’on se rassasie jamais et qu’on demande toujours plus, ou si c’est une formule qui ne marche jamais, pourtant on garde toujours l’espoir d’avoir ce qu’on veut. Chaque année des millions de gens attendent avec impatiente minuit, l’heure de la naissance de la nouvelle année, on est content dès que l’heure zéro se pointe, on est toujours content lorsqu’il s’agit de naissance, mais tout le monde oublie qu’il y a un enterrement qui passe sous silence, on voit jamais quelqu’un pleurer l’ancien an, dire qu’on y a vécu de bonne choses, qu’on y a connu le bonheur ou la réussite, que c’est une année qui restera inoubliable, exprimer de la gratitude envers le défunt.

Enfin pour moi l’année 2005 sera inoubliable, j’ai connu des bas et des hauts du bon et du moins bon mais elle restera inoubliable, l’année 2006 sera difficile, vivement 2007 pour savoir si elle donnera les réponses aux questions qui restent ouvertes ! c'est ca le sens des voeux, après un entrrement on pense toujours à l'heritage!

Bof ! toute cette charabia et cette philosophie à deux balles parce que je n’ai rien à faire et que je veux rien faire, apparemment le démon de la bêtise n’est pas parti avec l’année écoulée, pourtant j’avais fait secrètement le vœux qu’il me quitte pour toujours, ainsi que cette obsession d’être toujours à contre courant, désormais rien n’est fait, la9la9 y3amel fi moulah !
ou kif ma i9oulouha 3am emchoum yet3adda ...

Bonne année à toutes et à tous et meilleurs voeux surtout pour ceux qui en veulent !
Une formule à confectionner à votre guise ;-)

A table !


ou les hyènes ,

Ils ont de drôles de coutumes ces êtres humains, ces êtres dit de logique, ces êtres qui considèrent la parole comme un don, des rites qu’aucune raison ne peut en cerner l’essence et la logique, surtout celles que j’appelle "les rencontres dégustations", on a tous été invité un jour ou l’autre à de telles rencontres, et rares sont ceux qui se rappellent quand est ce que ça a commencé, personne ne se souvient de la première fois ou il a été convié à prendre part à de telles cérémonies, mais nous sommes tous passés par-là, ces rencontres sont organisés par des « amis » qui s’aiment me dit on, des « gens biens », on y partage de petits plats dont personne ne connaît la recette, à part le cuisiner bien sur, des amuses bouches, il faut les déguster avec finesse, en faisant attention à avoir un joli sourire, en lançant de temps en temps un « merci ma chère, mon cher », ce qui est tout à fait normale entre des « amis qui s’aiment », tout le monde sait utiliser des couteaux et des fourchettes, tout le monde porte des gants blanc, tout le monde est beau, tout le monde félicite le cuisinier ou la cuisinière, et plus le plat est épicé plus les éloges sont longues, plus les discussions qui suivent sont animés, plus l’amitié entre ces amis qui s’aiment est forte, c’est la règle, il faut toujours jouer le jeu pour pouvoir y être invité encore une fois, tout le monde veut découvrire le secret de préparation des ces plats, tout le monde tient à qu’il soit invité à chaqu'une de ces cérémonies, et pour cela il faut soit devenir cuisinier à son tour, préparer des plats dont on gardera jalousement la recette, les épicer en faisant appel à son imagination, soit se faire oublier en se conformant aux règles, en continuant à sourire et à faire des éloges, à être d’accord, à apprécier les plats, et généralement ça nous plait, on devient accro, on attend avec impatience la prochaine invitation, on essaye toujours de percer le mystère des recettes, de découvrire le secret du cuisinier, et ça dure jusqu’au jour ou t’y parvient, ce jour sera un jour pas comme les autres, tout sera pareil au début, tout le monde attendra avec impatience le plat du jour, tout le monde fera attention au jeu des félicitations et des sourires, tout le monde trouvera que tout le monde est beau, mais ce jour la tout changera au moment ou tu commencera la dégustation, a l’instant ou tu découvre que le goût t’est familier, même plus que ça, c’est de la chaire humaine, la chaire de quelqu’un pour qui tu réserve un sentiment de respect, d’amitié ou tout simplement d’amour, un sentiment sincère et non pas un sentiment cérémonial, rituel, à cet instant là tout change, tout se métamorphose, le monde autour de toi n’est plus le même, les rires continuent de raisonner autour de toi, mais ce ne sont plus de simples rires, ce sont des rires d’hyènes, qui bourdonnent dans ta tête et que t’arrive plus à faire taire, qui retentissent comme des sirènes, le blanc devient rouge, les fourchettes se transforment en griffes, tu commence à voir les croqs apparaitre derrière les beaux sourires la beauté en laideur, t’essaye de t’en aller de t’enfuir, de partir le plus loin possible, mais tu ne peux point, tu sens comme si deux mains froides transperçaient ta poitrine pour te serrer le cœur, si chaud, s’y agripper avec tant de force et de cruauté, y foncer les griffes, ton cœur essaye d’y échapper, il essaye de continuer à battre, de se débattre, mais en vain, la cause est perdu, les mains ne lâchent pluss prise, tu commence à sentire que t’étouffe, t’arrive plus à aspirer l’air, il te brûle les poumons, il devient si lourd, si pesant, toute l’existence devient pesante, tu sens quelque chose bouger dans tes entrailles, comme si tes intestins se transformaient en rats, comme si elles commençaient à te dévorer de l’intérieur, à ronger ta squelette, tu veux lancer un cri de douleur mais tu t’en empêche, ta lâcheté tu t’en empêche, tu te regarde, tu essaie de voir ce qui reste de toi, tu découvre que t’es tacheté de sang de partout, tout ton visage est en sang, tu essaye de frotter les tâches, mais à chaque fois elle deviennent encore plus rouges, encore plus grandes, encore plus effrayantes répugnantes, et ce goût amer de chaire humaines, qui te donne la nausée, que tu peux pas supporter, pourtant t’en a apprécié le goût si longtemps au par avant, il continue à irriter ta langue, comme de l’acide, à en vouloir la couper et la jeter le plus loin possible, là ou tu risque plus de la revoir, maintenant que tu a percé le secret de la recette tu n’arrive à rien avaler, maintenant que t’a donné un nom au cuisinier, vengeance, jalousie ou connerie, tu n’arrive plus à le regarder, pourtant t’as tant de fois souhaité être invité à sa table, et là tu sens que le monde s’effondre sous tes pieds, tu sens que tu t’enfonce dans un puits sans fin, tu te sens si lourd, t’essayer de t’agripper quelque part mais tu n’y arrive pas, tes membres refusent de t’obéir, tu essaye de trouver un bout de lumière, mais désormais la cécité a déjà envahi tes yeux et ton âme, tout devient sombre, pourtant t’as enfin su ce que tu voulais savoir, tu détient enfin le secret !

Et tu passe des journées entières après à essayer d’effacer le souvenir de ce plat de ta mémoire, à essayer d’ignorer les rires d’hyènes qui continuent à raisonner dans ta boite crânienne, à te laver la bouche avec tant d’énergie et d’application en espérant que tu arriveras à vaincre l’amertume, à sentir autre chose que la chaire humaine fraîche, tu essaye de te blanchir la conscience, de rendre les tâches de sang moins pourpres, de convaincre ton cœur qu’il n’y a plus rien à craindre, qu’il peut retrouver un rythme de battement normal, tu essaye de faire comme si rien n’était, t'as envie te partager le fardeau avec quelqu'un, mais tu t'en empêche, après avoir tant bavardé tu prefères le silence, mais en même temps tu espère au fond de toi que le souvenir de cette expérience reste à jamais vif, que tu en souffre le Martyr jusqu’à la fin de tes jours, de peur de renouer avec le rituel de dégustation, d’y prendre goût tout en sachant qu’à chaque fois il y’a un cadavre humain dans ton assiette, et un mort vivant qui souffre en silence quelque part autour de toi. La parole n’est pas un don, elle est plutôt une malédiction !

C'est après une telle experience qu'on découvre le sens de ces mots sages :

AL HOUJOURAT:
"يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اجْتَنِبُوا كَثِيراً مِّنَ الظَّنِّ إِنَّ بَعْضَ الظَّنِّ إِثْمٌ وَلَا تَجَسَّسُوا وَلَا يَغْتَب بَّعْضُكُم بَعْضاً أَيُحِبُّ أَحَدُكُمْ أَن يَأْكُلَ لَحْمَ أَخِيهِ مَيْتاً فَكَرِهْتُمُوهُ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ "تَوَّابٌ رَّحِيمٌ

AN-NUR:
"
وَلَوْلَا فَضْلُ اللَّهِ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَتُهُ فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ لَمَسَّكُمْ فِي مَا أَفَضْتُمْ فِيهِ عَذَابٌ عَظِيمٌ
إِذْ تَلَقَّوْنَهُ بِأَلْسِنَتِكُمْ وَتَقُولُونَ بِأَفْوَاهِكُم مَّا لَيْسَ لَكُم بِهِ عِلْمٌ وَتَحْسَبُونَهُ هَيِّناً وَهُوَ عِندَ اللَّهِ عَظِيمٌ
وَلَوْلَا إِذْ سَمِعْتُمُوهُ قُلْتُم مَّا يَكُونُ لَنَا أَن نَّتَكَلَّمَ بِهَذَا سُبْحَانَكَ هَذَا بُهْتَانٌ عَظِيمٌ"

et surtout les versets 23,24 et 25