22 décembre 2005

Une vie de chien



Comme je trouve pas grand-chose à raconter ces jours ci , ou plutôt que je trouve pas les mots, c’est peut être lié au fait que je me suis coupé les cheveux , depuis tout petit j’ai toujours cru qu’il y’ avait quelque chose de magique dans les cheveux et je sais pas pourquoi, c’est peut être pour ça que je me gratte souvent la tête quand j’ai besoin d’idées, j’invoque mon génie comme Aladin invoque le sien en grattant sa lampe magique, le démon de la bêtise, bon enfin bref , j’ai plus d’idées et je vais essayer de raconter une blague.

Alors il s’agit d’un chien errant, kalb 3arbi, vivant sur les quais du port de la goulette, sans propriétaire, il passait ses journées à se balader entre les grandes grues, contemplant les ouvrier décharger et charger les bateaux, regardant défiler la marchandise et ceux qui attendent les marchandises, essentiellement chinoise ces jours ci, et témoignant de tout ce qui se passe en secret dans le port, tous les pots de vins, le9haoui, tous les laisser passer, bref tous ce qui se sait et ne se dit pas , pour se nourrir notre chien va se servir dans les poubelles, avec les chats les mouches et ses copains les chiens, et il y en avait des chiens dans sa situation, parfois il se met à aboyer, soit pour se plaindre de la faim, pour réclamer un toit , ou après avoir avalé de la nourriture pourrie, mais à chaque fois il a toujours la même réponse : un cailloux en pleine figure, un jour il a pu se faufiler dans un bateau, il s’est caché et il a attendu qu’il parte, le bateau est parti et au bout de deux jours il est arrivé au port de Marseille, les services des douanes l’ont trouvé, ils ont pris soin de lui, ils se sont débrouillé pour qu’il soit adopté par un couple de retraités, maintenant il mange plus dans les poubelles, il a sa propre gamelle, il suit même un régime spécial conseillé par le vétérinaire, car maintenant il va souvent au véto, il a sa propre niche, il a même un os en plastique en guise de brosse à dent, on lui confia une mission, jouer avec les petit fils de la famille, quand il aboie il ne reçoit plus de cailloux à la figure, on vient auprès de lui pour voir ce qu’il ne va pas, on l’écoute, le véto leur a conseille de l’écouter, pour qu’il ne devienne pas un chien frustré affirma t’il, notre chien n’en pouvait plus de cette situation, un soir il a faussé compagnie aux deux vieux et il est allé retrouver le port et encore une fois il s’est débrouillé pour se glisser dans un navire, après deux jours il a atterrit sur le quai du port de la goulette, il a atterrit car en le découvrant le douanier, apparemment quelqu’un qui rêvait de se convertir en footballeur pour mieux assurer sa vie, l’avait shooté d’un coup de pied sur le derrière, le chien n’a pas aboyé, il était content, heureux enfin, il y’ avait sur le quai des gens de la télé, l’émission de nos citoyens à l’étranger trait d’union, « hamzat ouassel », la présentatrice qui sourit comme si elle faisait un exercice de musculation, et dont le visage était devenu un tableau d’art contemporain , ils voulaient comprendre pourquoi il est revenu alors que tous les chiens du port rêvaient de l’autre rive, de partir laissant derrière eux le quais ses douanier ouvriers et poubelles, il a alors répondu, tout en essayant de sourire et regarder la camera en face, bien sur dans le dialecte chien tunisien : « zaied el oua7ed ma i7ess eb rou7ou kalb kan fi bladou , tounes el 5athra !», ( on ne peut être traité comme un vrai chien autrement que dans son pays, la Tunisie la verte ! )

Zut alors, ça doit être encore la coupe de cheveux, je suis arrivé à plomber même une blague. Désolé !

18 décembre 2005

Maktub

C’était le vendredi soir, la fin d’une pénible semaine et d’une pénible journée, j’étais trop nerveux, peut être à cause de la dizaine de café que j’ai avalé depuis le matin, peut être à cause des débilités que j’ai pu lire sur « Kafteji », peut être à cause de cette rage envers cette hiérarchie au boulot que j’arrête pas de qualifier d’incompétente, peut être à cause de tout ça, le plus important c’est que le train vient enfin d’entrer en gare, après quarante minutes de retard passées dans une gare pleine à craquer, bandé à vouloir se déchirer les cheveux, rien ne sert de crier auprès du chef de la gare, ça fait trois ans que je fréquentes les trains, et ça fait trois ans qu’ils jouent de mes nerfs, je monte, je me précipite vers une place vide, et je jette mon corps sur le siège, il faut toujours bien choisir sa place dans un train, il faut éviter les enfants, les ados et les touristes, il faut toujours s’entourer de gens épuisés, qui ont envie de dormir, j’arrivais pas à fermer les yeux, je glisse ma main dans mon sac, je sort un bouquin, Maktub de Paulo Coelho, j’ouvre la page 161 :


« Antonio Machado dit :
Coup par coup, pas à pas,
Voyageur, il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Et si l’on regarde en arrière
On voit le sentier que jamais
On ne foulera de nouveau.
Voyageur, il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant. »


Je tourne la page :

« Le maître dit :
« Ecrivez ! Une lettre, un journal, ou jetez quelques notes sur le papier en parlant au téléphone, mais écrivez ! Ecrire nous rapproche de dieu et de notre prochain. Si vous voulez mieux comprendre votre rôle en ce monde, écrivez.
Efforcez-vous de mettre votre âme par écrit, même si personne ne vous lit ou, pis, même si quelqu’un finit par lire ce que vous vouliez garder secret. Le simple fait d’écrire nous aide à organiser notre pensée et à discerner clairement ce qui se trouve de nous. Un papier et un stylo opèrent des miracles-ils soignent les douleurs, réalisent les rêves, restituent l’espoir perdu.
Les mots ont un pouvoir »


Et j’ai fermé le livre, ce n’est pas que j’arrivais plus à lire, ce n’est pas que je n’ai plus envie de lire, c’est je me suis rassasié, je n’ai plus soif, je n’ai plus faim, je ne sens plus la fatigue, désormais telle qu’un messie je me sent élevé, abandonnant mon corps accroché à la croix, je ne sens plus les clou percer les paumes de mes mains, les liens de mes pieds ne me gênent plus, ma couronne d’épines ne me fait plus saigner le front, c’était un moment de pur bonheur. Les moments de bonheur les plus intenses sont toujours les plus simples, cependant l’homme n’arrête pas de se compliquer la vie en allant toujours les chercher là ou ils ne sont pas, pourquoi se saouler si quelques mots permettent d’atteindre l’ivresse, tel est la nature de l’homme complexe, cependant simple est la vie !

15 décembre 2005

Tunisie Glag Award 2005


Moi aussi j’aimerais contribuer à cette cérémonie, mais autrement, j’aimerais cracher dans la soupe !
Je n’arrive toujours pas à comprendre le sens de cette initiative. On veut classifier les blog, les Web Log, pourtant on n’arrête pas de nous dire qu’on est dans une sphère, une blog-sphère, tunisienne en plus, je croyais qu’une sphère c’est l’ensemble de points équidistants d’un centre dans un espace à trois dimensions, le centre serait ce besoin de s’exprimer, les points seraient les blog, les coordonnées des points seraient l’âme de chaque blog il n’y a pas de sommet et de base, il n’y a pas des « bon » et des « moins bon », il y’ a des regards différents, des personnalités différente, on n’est pas dans une blog-pyramide, plutôt dans une blog-sphère, je m’efforce d’essayer de comprendre, on veut classer les blog d’accord mais sur quels critères, la technicité, on n’est pas tous des pro du net, et lorsqu’on veut s’exprimer peut n’importe le cadre du moment ou le mot est lancé, sur les thèmes , la raison d’être de chaque blog, je trouve ça cruel, un blog cesserait d’être si on remet en question sa raison d’être. Mais ce qui m’intrigue le plus c’est la catégorie : « meilleur blog intimiste », c’est le summum, on veut juger l’intimité des gens, allez lâcher vous nous dit on, pleurez votre vie, maudissez votre existence, racontez vos amours, vos histoires d’amours, ce qui se passe dans votre lit, sous vos draps, vos ragoûts, détendez vous enlevez vos dessous, dénudez-vous, n’ayez pas peur, nous ne faisons que passer, on a le droit de regarder, on ne touche pas, on n’est là que pour se nourrire, on aime ça, on aime vivre par procuration, se nourrir de l’intimité des gens, de leur malheur, de leur bonheur, c’est notre mode de vie, ça nous donne l’impression de vivre, ça fera des sujets pour nos discussions secrètes, ça nous permettra de tuer le temps, et c’est parti pour le peep show, le streap-tease émotionnel, la pornographie de l’âme, en contre parti on vous laissera une petite pièce avant de partir, un petit commentaire, un bisou, un mon cher ma chérie, un mouah, un merci pour le spectacle, c’était amusant, c’était émouvant, j’ai épargné le prix d’un film ou d’un bouquin, parfois on n’est pas là que pour profiter du show, on cherche un espace pour se dénuder à notre tour, sans pour autant être vu, observé, on n’est pas là pour nous voir, on n’est pas le centre d’interret, les projecteurs ne sont pas braqués sur nous, c’est le sens des commentaires sans relations avec le commenté, on fait semblant de ne pas avoir compris, alors qu’on a tout compris. C’est la mode, pas seulement sur les blog, partout, c’est la vie, il ‘y a toujours des cadavres et des vautours, on est tantôt carcasse tantôt vautour, à chaque un son tour.

Silence ça blog, silence ça espionne, silence ça juge, silence ça déplume, silence ca crie !

J’ai jeté une pierre dans la marre et ça a fait blog ! j’aurais aimé qu’elle flotte mais elle a fait blog !

14 décembre 2005

Ya3tek a3sida !

tannnnnnnnnnnnnn ( pour reproduire avec fidelité le bruit, il faudrait tapper avec une cuillère sur une casserole, 9allaya, ou tanjra , à vous le choix)
générique : ouana rassi chab men baba ena rassi chab men baba , ena rassi chab men baba ou houa irajja3 fel 5otaaab men baba tarararan tararararan ...


imassikom bel 5ir!
maouthou3 7essetna elioum , mathal cha3bi, men amthal nas bekri, elli kanou yore9dou 3ala bekri bach i9oumou bekri, ouelli 7arbou lalman ouel 3akri,
ma entaoualech a3likom bel e7dith, el mathal houa : ya3tek a3sida !
i9oul el 9ayel hatha mouch mathal, hathi kelma tet9al, bach enfathelkou m3a 3abd en 3ezzouh, el mochekla ennou kelmet ya3tek toufidou galiban, emsiba, 5ater en9oulou ya3tek bagla, ya3tek dnia, ya3tek ach i9oul fommi, ih n3am le7kaya fiha serr, el chay elli ma ya3erfouhech aglabiet el sada el moucha8din, houa eb9iet el mathal , ih n3am el mathal 3andou eb9ia , narej3oul enchallah ba3d el fassel el ich8ari ;)


ma itaffili nari kan coseksi diary , ya ma bannou zidni mennou!!! ( désolé j'ai pas la photo de kaouther el bardi pour les fans )
enzel 3al hendi ya oueldi , el hendi soltan el galla !!!!


aiouah, ithan 9olna el mathal 3andou eb9ia:
" ya3tek a3sida fi kouz, el 3in tra ouel sbo3 ma izouz"
" qu'on te donne de l'asida dans une carafe, l'oeil regarde et le doigt ne rentre pas"


bel falla9i la3sida 9oddamek , tetchaha fiha, ou ri9ek sayel, ma etnajjamech et4ou9 !

ithan el da3oua da3ouet char, haou bach en9oulelkom kifach bechouaia a3lia,
laoue7 a3lina mel a3saied, en baddlou la3sida eb sabbat ( la ma5mej mo5ek ma hiach el nokta mta3 el sabbat ouel koujina ...) , ou enbadlou el kouz eb magasin fel lac aou fi 7ay ra9i men a7ia2 el 3assma, donc etsaouer chahar, metouathef mathalan, 9oddam sabbat fi boutique fel lac, el sabbat en9oulou na7na eb mitin ou 5amsin dinar, lekra emta3 el dar eb lougha o5ra, ithan sadi9na ma inajamech yechrih, sinon etrassilou bayet fel chare3, ou ya ritha le7kaya tou9ef 7ad el houni, ki yet3adda oua7ed bras dessus bras dessous m3a cha5toura 9onfida kif ma na3ref ena, et9ollou a3zizi ma7laha hal chlaka to9tol, en7eb nemchi biha el 7ennet tata tita ( elli ma5tha trombita ) , i5arrej ou5aina sorra flouss ou yabza9 sur place el mablag el mathkour a3lah karta et7ok karta, batal el mathal emta3na bach yet3a9ed, ioualli 7atta houa i7eb 3ala 9onfida etkabachlou fi yeddou, ou 3ala balgha bach yemchi biha el thour tonton trombita, sa3etha eddour e9haoui ta7t el taoula, ou emchili eddenia ch8ili , ou ya si flan ma7lak, ou ya el borni arja3 godoua, eddour 7atta ser9a 3afana ou 3afakom ellah ,


ithan bait al 9assid, ya3tek a3sida da3ouet char , mathabina ma en9oulouhach la7babna ou as7abna, ou lel mouaten ettounssi eb sifa 3amma, ma thabina en9arriouh fel makteb : al 9ana3atou kanzon la yafna, ou ensam3ouh el doctour 7akim yochkor fi mar9et la3dass ouel lablabi bel 3athma,
ou kifa ma i9oulou nass bekri la 3in tra la 9alb youja3!


oua ila elli9a2 fel 7al9a el 9adma

tannnnnnnnnnnnnn
générique : ouana rassi chab men baba ena rassi chab men baba , ena rassi chab men baba ou houa irajja3 fel 5otaaab men baba tarararan tararararan ...

A vos thé …………., première partie



Samedi dernier en me promenant au centre ville, j’ai été interpellé par un homme aux cheveux et barbe blancs dans un de ses stands qu’on trouve presque chaque semaine avec toujours un thème différent, racisme, question palestinienne, alter-mondialistes, anti-ogm,.d’habitude je m’arrête rarement à ce type de stand, ça fait longtemps que j’ai perdu la foi, celle de pouvoir changer quelque chose dans ce monde, mais cette fois c’est différent, je connais l’homme à la barbiche blanche, je l’ai souvent croisé, au campus, et surtout dans toutes les manifestations ou j’y étais, eh oui depuis que je suis ici j’ai pris de mauvaises habitudes, je participe aux manifestations, ça fait peur à ma mère mais j’y vais quand même, peut être par curiosité, car d’ou je viens j’ai jamais été dans une manifestation, entouré par une foule immense criant de toute ses forces avec conviction, bien sur autrement que dans les stades de foot, par contre j’ai toujours Assisté aux débuts des manifestations, on habitait à Bab el Khadra, c’est de là que partent les manifestations, mais le problème c’est qu’il y’ avait toujours quelqu’un qui me retenait par le bras pour m’emmener loin de là, me faire rentrer dans une boutique ou dans un immeuble avant que la porte se referme et que la lumière soit éteinte, une fois, seul sur la route de l’école je croyais que j’allais enfin voir ce qui va se passer, malheureusement c’est mon père qui a jaillit de nul part pour me retenir par le bras, une autre fois c’étais une dame, il y’ avait par terre une sorte de canette par ou sortait une fumée épaisse, je me suis dit que c’était peut être ça qui se passait dans les manifestations et que les autres craignaient, je me suis approché et penché pour voir cette chose de près mais la dame m’avait tiré par le bras avec tellement de force, que j’avais les larmes aux yeux et la gorge en feu, je sais pas si c’était à cause de la dame, on m’a dit que c’est à cause de la bombe, je sais pas de quelle bombe ils parlent, une bombe ça se largue depuis un avion, et ça fait pas de la fumée épaisse Bref c’est à côté de cet homme aux cheveux blanc que j’ai pu savoir qu’il n’y avait rien d’horrible qui se passait, c’est à côté de lui qui j’ai perdu la voix autrement que dans un stade de foot, j’ai appris que dans une manifestation les policiers ont pour rôle de faciliter la circulation, qu’il faut pas se cacher dans des boutiques ou les entrées des immeubles, qu’il faut rester là, jusqu’à la fin et de ne pas se laisser tiré par le bras, sauf pour mettre bras dessus dessous et continuer la marche ensemble, il avait toujours un drapeau de l’argentine à la main l’homme aux cheveux blancs, je sais pas pourquoi, mais je suppose qu’il fait référence à la crise économique dans ce pays, d’ailleurs il a failli être agressé à cause de ça, alors qu’il scandait « Bush sharone assassins , vivra la Palestine vaincra l’intifatha » , des jeunes de cités ont cru qu’il brandissait le drapeau d’Israël, ils voulaient le mettre en feu, il est malin l’homme aux cheveux blancs, il perd pas son temps, il fait du deux en un, il fait la promotion de deux cause en même temps, j’ai de l’admiration pour cet homme, il est polygame, j’aime bien les polygames en son genre, ceux qui épousent toutes les causes du monde, non pas par intérêt personnel, tribal, sectaire, national, religieux …, mais seulement parce qu’elles sont justes, et surtout ceux qui restent fidèles à toutes leurs épouses, car on a tous à un moment ou un autre épousé une cause, mais la majorité d’entre nous a vite baissé les bras, a retourné pour s’enfermer dans son petit monde, s’occuper de ses affaires, on a tous trompé nos épouses pour satisfaire nos petites vies, parfois même on les répudie.

Donc je me suis arrêté pour savoir ce qui se passait, notre homme m’avait expliqué qu’il essayait avec quelques camarades (d’ailleurs j’utilise ce terme et je sais pas si il est communiste) , pour lancer un mouvement qui s’appelle : le vote citoyen, j’ai répondu que j’etais pas citoyen mais un etranger, « i’m a stranger in moscow » , « ’m an alien I’m a legal alien I’m a tunisian in New york » avec un ton moqueur, et là il m’a coupé la parole en souriant ,il a dit ….

A suivre….

Eh oui l’appel du ventre :p

Zigoux

Pourquoi s'etendre sur des lignes et des pages pour exprimer en un seul mot ce qu'on ressent : Dégout !


Dégout, enfoui jusqu'au bout, dans la boue, je déteste ce nous, fou, qui renverse ma vie dessus dessous, qui me tord le cou, j'encaisse coup sur coup, qui pourrait arrêter la roue !


Non j'arrête pourquoi persister si un seul mot suffit : dégout !

Oui c'est bien ca Dégout !

13 décembre 2005

Ya Bhim ...




Quand j’étais gamin, ma mère me taquinait souvent lorsque je faisais une bêtise en me disant « ya je7ch ! ». le seul point qui me faisait révolter c’est qu’un je7ch est petit et comme tout les enfants j’aimais pas qu’on me traite de petit, alors je répondais que je suis pas un je7ch , que je suis plutôt un Bhim en déclenchant à chaque fois le même fou rire.

Maintenant j’ai grandi, et on a trouvé d’autres moyens pour me taquiner, mais je ne comprends toujours pas ce qu’on peut reprocher à un âne, en quoi ça serait une insulte d’être un âne. Contrairement à ce qu’on le pense les ânes sont des bêtes qui ne sont pas forcément bêtes. Un jour on m’avait confié qu’on ne craint jamais qu’un âne se perde, qu’il arrive toujours à trouver son chemin, même les yeux bandés, et je trouve ça intelligent de sa part. L’Bhim, et je dirais pas 7achakom, est un animal qui croit dans le travail comme valeur, peut n’importe la mission qu’on lui accorde, rapporter de l’eau, devant un me7rath, une karrita, dans un stand de photo pendant l’aid, il fait toujours son boulot sans trop se plaindre. L’âne a du caractère, de temps en temps il se révolte, ye7ren comme on le dit, il réclame un espace de liberté, chose que beaucoup d’humains ne font pas, il sait dire non à celui qui tient le bâton, il craint pas les caves et ce que se fait dans les caves, d’où l’expression « oua9afa 7imarou al chai5i fel 3atabati », et là on comprend mieux pourquoi un certain « sa7ibou al 7imar » à choisit un âne pour monture et compagnon, mitterand, le sphinx comme on le surnomme, aimait les ânes et détestait les hommes politiques, c’est pour ça qu’il a tourné le dos à Balladur et Jospin. L’âne est un bon maître, ne dit on pas : « baitou m3a lebhim kan ma 3almouch ech8i9 i3almou enhi9 », l’âne est aussi un bon conseiller, on se rappelle tous les chefs d’œuvres de tawfi9 al hakim, « 7imari 9ala li » et « 7imarou al hakim ». Dieu aime bien les ânes, il ne les a pas maudits car ils comprenaient pas les livres qu’ils portaient, les « asfar », mais a maudit les hommes qui se comportent ainsi, il ne les a pas maudit car ils chantent mal, et surtout qu’ils font ça en public, mais il a maudit les hommes qui ne savent pas se taire pour épargner aux autres leur idioties. On attribut même aux ânes des pouvoirs magiques, au lycée on croyait tous que si tu pose sept poils de la queue d’un âne sous le siège du prof celui ci s’absente. L’âne est aussi envié par certains mâles pour des raisons que j’ose pas dévoiler , par pudeur. Il’ ya aussi les dos d’ânes qui permettent d’éviter les accidents

Bref je comprends toujours ce qu’on reproche à l’âne, mais bien sur c’est évident, « mabhamni », on lui reproche son infidélité, le fait qu’il a trômper sa femme et qu’il a eu une aventure avec la cousine, la jument, une relation dont le fruit est un bgal stéril et qui de plus à honte de parler de son père d’où l’expression « 9alou lel bgal ach kounou bouk, 9alelhom 5ali le7san ». Mais pourquoi on reprocherait ça qu’à l’âne et pas à la jument, ils étaient deux non, pourquoi on reproche pas au « cha9chou9 » d’avoir fait la même chose avec « la kanalou », za3ma parce que l’âne est moins beau que le cha9chou9, est-ce une histoire d’amour, ou une coucherie cochonne comme on le voit souvent chez les êtres humains, mais de quoi je me mêle, je crois que j’ai compris !

Quand j’étais gamin, ma mère me taquinait souvent lorsque je faisais une bêtise en me disant « ya je7ch ! » . le seul point qui me faisait révolter c’est qu’un je7ch est petit et comme tout les enfants j’aimais pas qu’on me traite de petit, alors je répondais que je suis pas un je7ch , que je suis plutôt un « Bhim » en déclenchant à chaque fois le même fou rire. Aujourd’hui j’ai découvert que je me suis trompé, j’aime pas être un « bhim » car il y’a plusieurs chose que j’arrive pas comprendre dans le monde des ânes, et ça me fait mal au cœur d’avoir cru tout ce temps là en quelque chose dont j’étais pas sur, c’est pas de sa faute mais c’est la mienne. On a tous à un moment de notre vie cru dans un âne, et on s’est tous rendu compte qu’on s’est trompé de jugement, l’âne n’ y est pour rien, il est ce qu’il est, il n’a rien demandé aux autres, et c’est pour que dieu ne l’a pas maudit, ce sont donc nos fantasmes qui nous ont joué le tour, cruelle imagination, maudites chimères !

Et je ne comprends toujours pas pourquoi « ya Bhim » serait une insulte.

Haut la vache !

D’abord je tiens à remercier tous ceux qui ont visité ce Blog en y laissant un petit mot ou pas , ceux que je connais ou pas, ceux que j’aime , déteste, ou pas encore, ça fait plaisir d’être lu. Un merci spécial à Toon-c quand même pour sa pub surtout qu’il a été le premier à faire la découverte cette décharge ( demone-angélique hia el 9abla :p ). Bon un merci sincère que vous entendrez pas d’aussi tôt car je fais partie de ceux qui ont du mal à dire sincèrement merci , sama7ni ,… sans que les mots coincent dans la gorge , que leurs visages virent au rouge pour ressembler à une tamtouma et qu’ils jettent un coup d’œil répétitif sur leurs pieds et vérifient un à un l’état de leurs orteils, c’est historique , c’est culturel ,tiens ca pourrait faire l’objet d’un nouveau topic , et là on arrive à un deuxième point, Hatchoum a débarqué au pays de merveilles, tel un enfant à qui on a offert un nouveau jouet et qui n’arrive plus à s’en séparer, désormais je crains plus la nuit , je crains plus le moment ou je pose mon crâne sur l’oreiller, je crains plus mes moments de solitude ou je reste seul, face à face avec moi même, je crains plus cette masse d’idées qui se bousculent dans ma tête à chaque fois que je ferme les yeux, je crains plus les fouets des mes pensées, je crains plus mes réflexions cruelles, je crains plus la folie ( tien un mot qui m’inspire quelque lignes), je me crains plus, désormais j’ai une décharge pour y vider ces idées qui se bousculent et qui persistent à s’agiter dans tous les sens, tu en chasse une tu en découvre une dizaine qui se cache derrière. Un gamin avec un pistolet à eau à la main ne craint plus rien car il invincible, batal bouliss comme je le repêtais quand j’etais môme Mais comme tout enfant je risque de me lasser trop vite de mon joujou , peut n’importe, je trouverais à ce moment là une autre décharge l' oreille attentif d’un ami, une page d’un forum, un cri dans le vide, une tanhida, la fumée d’une chicha,. à moins que je me débarrasse à jamais du démon de la bêtise Mais il y’ a un détail qui me fait peur , je crains la vitesse, je crains l’altitude, j’ai toujours le vertige, je crains les nouvelles connaissances, j’aime pas vivre à haut débit, vivre à haut débit, un thème sur lequel je reviendrais dès que j’aurais trouvé les mots.

Un petit clin d’œil a toi démon de la bétise, finalement je me suis résolu à plus rien poser sur ma table de nuit, je jetterais mes somnifères, ma tasse de thé chaud, le radio-réveil, tu pourras t’y installer chaque nuit, alors quand tu veux :p

je sais pas si vous l'avez remarqué mais mes messages sont trop long, allah galeb 5arnan :p


12 décembre 2005

Le sens du détail


Un matin en fermant la porte de chez moi, j’avais l’impression que j’avais oublié ma montre, j’ai vérifié et elle était là où elle devait l’être. Je ne fais jamais attention à ce détail, c’est devenu un acte machinal, une habitude, une seconde nature me dit on,. avant de sortir je la mets, en arrivant au bureau de la dépose, je la reprends pour la pause du midi, pour la déposer une autre fois à mon retour, je la file en sortant pour l’enlever à mon arrivé, je sais pas depuis combien de temps dure ce rituel, mais j’y ai jamais fait attention. Avec un peu de recul j’ai découvert que toute ma vie est ponctuée par ce genre d’habitudes. Je ne fais jamais attention quand je brosse mes cheveux, quand je chauffe le lait le matin, quand je glisse qqs biscuits dans mon sac pour finir mon petit dej dans le train, quand je prends bon badge pour la cantine … pourtant ma vie est faite de ces détails là.

A ce moment je sais pas qu’elle mouche m’avait piqué, peut être celle du « t’sais t’sais » qui fait raisonner dans la tête cette question si pressante « t’sais combien de temps s’est écoulé dans ta vie sans que tu y prête attention ? » Je me suis rué sur mon appareil photo, et je me suis mis à photographier tout et n’importe quoi à figer les détails de ma vie, dans une tentative désespérée pour rattraper le temps perdu, maintenant j’ai tout sur un bout de mémoire, mon chez moi, mon petit déjeuner ma brosse, ma montre je suis sorti, avec une seule obsession : immortaliser tous les détails de ma vie, vivre, enfin, prendre le temps pour acquérir le sens du détail. J’ai décidé de surveiller la marche du temps, désormais il n’arrivera plus à me surprendre. Je me baladais dans les rues de Grenoble, la ville qui m’accueille depuis presque six ans, le son du flash rythmant mes pas, désormais j’obéis plus à la loi de l’utilité, celle qui a pour longtemps dicté mes trajets, je choisis plus l’itinéraire le plus court, celui qui me permet d’éviter la foule, ou je pourrais trouver un distributeur ou une boulangerie, mais je me fie à mon instinct, cette espèce de sixième sens. C’était la période d’avant Noël, il’y avait un marché comme chaque année, je n’ai jamais été dans un marché de Noël, à chaque fois l’odeur du vin chaud et toutes sortes de charcuteries à la Française me faisait fuir, j’ai décidé de m’y aventurer, après tout il se peut qu’un bout de ma vie y soit. Il y ‘avait de tout, des stands de vins, de fromages, de jambons, des chéquiers, de l’artisanat roumain russe maghrébine africaine, des petits bouddha souriant avec leur grand ventre, des ballons, des sucreries, des artistes de rue, des étoffes venus d’ailleurs, des épices, il ’y avait de tout et du n’importe quoi. Je me suis laissé allé pour un moment et puis-je me suis aperçu que je n’ai pas entendu le son du flash depuis plusieurs minutes. Avais-je perdu mon sens du détail, avais-je repris mes vielles habitudes, non pas la mouche « t’sais t’sais » une deuxième fois ! j’étais fatigué, j’avais envie d’aller au petit coin, il faisait froid et j’avais oublié mes gants, j’ai déposé mon corps sur un banc publique, je voulais jeter un coup d’œil sur les images que j’avais prises, sur ces bouts de ma vie, il’y avait des prises des places , fontaines, facades d’immeubles, boulevards, quelques stand, le tram, le petit train pour touristes, Dar el shisha … mais il manquait quelque chose, on avait modifié mes photos, c’était pas mes photos, peut être les objets sont les mêmes, mais il manquait quelque chose, moi, ma vie . Mais bien sur la vie n’existerait pas sans le regard qu’on pose sur elle certes, mais ce regard ne suffit pas, ce que mon appareil photo n’a pas pu capter c’est l’intérêt que chaque objet suscite en moi, ce moment d’émerveillement, cet instant ou on redevient enfant ou tous nous est inconnu et intéressant. Comme quoi il faut de tout et de rien pour faire une vie, le temps tue, le temps nous rend vieux non pas par ce qu’il use notre corps mais par ce qu’il nous vole notre enfance, par ce qu’il nous donne l’illusion d’avoir assez vécu et que plus rien ne nous étonnera, il faut lutter contre le temps, il faut savoir capter l’âme de la vie , il faut sortir de son cocon il faut se laisser surprendre !

Oups le démon de la bêtise a encore frappé :p J’essayerais de mettre les photos en question en ligne , bien sur dès que j’aurais assez de temps et de maîtrise pour le faire :p

Comptes De Faits ...

Acte I

H est un voisin, il est à peine plus âgé que moi, il est l’unique garçon de sa famille, il a deux sœurs, une qui est plus âgée et l’autre plus petite, pourtant il n’est pas le préféré de ses parents, il a eu le sixième à leurs grande surprise , ils avaient la foi qu’il était trop bête pour l’avoir, sa sœur aînée a raté son sixième elle, il n’a pas eu droit à une petite fête comme tous ses camarades de classes, H ne se plaint jamais du traitement de ses parents, il les respecte malgré tout, H n’a pas eu autant de chance pour le bac, a vrai dire ses parents ont préféré investir sur l'education de sa petite sœur, dans la vie il faut faire des choix, il faut parier sur le bon poulain, le ticket gagnant, du coup il n’a pas eu droit aux cours particuliers, mêmes ceux à sept dinars et demi du lycée, H s’est tourné vers la formation professionnelle, après un an de chômage, il a un diplôme de technicien en maintenance de matériel informatique, H se réveille tôt chaque matin, avant même son père, son père est un retraité de la sncf, il a touché le pactole pour une retraite anticipé, il s’est acheté une voiture et préfère ne pas gaspiller le reste de la somme, H fait attention à ne pas déclencher l’alarme de la voiture en sortant le matin , car chez lui on traite les voitures mieux que les humains , son père n’aime pas qu’on déclenche l’alarme de la voiture le matin, ni le soir , H se met toujours au même endroit, assis devant la porte du garage, il est là avant tout le monde, il salut ceux qui vont travailler, sourit à ceux qui ouvrent leurs petits commerces, observe les petits gamins à l’entrée de l’école, parfois son père interrompt ses longues méditations, son père est toujours en train de lui crier dessus, son père le frappe parfois, H lui il cri jamais, il rétorque jamais, H est poli, il respecte toujours ses parents, quoi qu’ils fassent, H est serviable, il est toujours prêt à faire des courses pour une voisine en manque de temps, H a toujours le sourire quand on lui demande un service, H ne choisit jamais ses vêtements, je suppose qu’il s’embête de demander de l’argent à ses parents pour ça, c’est sa mère qui s’en charge, elle dit qu’elle l’aime bien, elle lui achète toujours ses vêtements dans une boutique de fripe, la « fripe de luxe », les vêtements de H ont toujours l’air d’être une taille au dessus, il fait environ 1m80, il pèse environ 50Kg, H fume, c’est son seul plaisir dans la vie, c'est sa religion, et comme toute religion elle a des rites, d’ailleurs tout l’argent que sa mère lui donne il achète avec des cigarettes, cent millimes par jour, de quoi acheter deux cigarettes cristal , H ne gâche jamais ses cigarettes, il choisit toujours le bon moment pour les fumer, quand son père n’est pas dans les parages, la dernière fois quand je suis rentré j’ai vu H , j’évite généralement de lui parler, ça me gêne, je ne peux pas pleurer ma vie devant lui, j’aurais l’air débile, je peux pas dire que je suis heureux devant lui, j’aurais l’air vicieux, la dernière fois que je l’ai vu, c’était la veille de l’aid, il portait une nouvelle veste, j’ai pas aimé ses couleurs, je lui trouvais un air de ommek tango avec, H était content, il jubilait avec sa nouvelle veste, H a enfin décroché un contrat, de trois mois certes mais ca reste un contrat, le patron l' a assuré , on renouvelle toujours les contrats dans cette boite, H pourra enfin fumer plus de deux cigarettes par jour, il ne sera plus là pour saluer ceux qui partent au boulot, lui aussi il partira au boulot avec eux, lui aussi prendra le bus comme les autres, lui aussi partira tot le matin, pour revenir tard le soir, peut être avec une della3a sous le bras, son père arrêtera peut être de lui crier dessus, il sera plus obligé de fuir le regard des autres chaque fois sue son père lui cri dessus, car son père ne se gêne pas de faire ca en public, H a des rêves, simples certes mais pour lui ce sont des rêves, trouver « bent lahlal », avoir un petit foyer, avoir de la « thorria sal7a »,ca fait cinq longues années que H est en chômage, je protégeais souvent H quand on était petit, je me suis bagarré tant de fois pour le défendre, c’est pas qu’il ne pouvait pas se défendre tout seul, il était calme par nature, j’étais réactionnaire, je supportais pas qu’on blesse un ami, une fois j’avais l’arcade ouverte dans une bagarre, cela m’avait empêché d’aller chercher mon prix de fin d’année au lycée, je le regrettais pas, pour un ami je suis prêt à tout, mais là je me sens incapable, je peux rien faire pour H, ce n’est plus un petit con qui le maltraite, c’est tout un système, je suis moi-même sans défense devant ce système, et ça me révolte, ça fait surgir un volcan en moi, ça crée une envie folle de me transformer en un ouragan dévastateur, qui écrase tout sur son passage, ce système qui n’offre pas la même chance pour tous, ces patrons qui prennent les gens pour des esclaves, ces marchands de rêves, tous ceux qui ont oublié H, et ils sont nombreux les H

H n’était pas un ami, il était juste un voisin, il garde toujours le sourire, il continue à s’attacher à la vie, il ne se révolte jamais, il est toujours là à méditer, à attendre sa chance, malgré tous j’arrive à l’envier, H ne perd jamais l’espoir il change jamais il est calme malgrès tout.

You are TUNISIAN IF....



1)If you spend half the day in the café, smoking chicha and playing "Rami"
2) If you've gone through this situation at least once " You go to an office to ask for an important paper, and they tell you: Arja3 ghodwa!!!"
3) If you tease every hot girl you see in the
street.
4) If cursing is like breathing for you. You can't
stop it.
5) If you give a beep to the person you wanna talk
to, and then wait for him to call you back.
6) If "sa7fa lablabi w sandwich kaftaji" are your
favorite fast food.
7) If you say "ya7 beni!" when you're surprised.
8) you can't have a meal without "khobz" (bread)
9) You congratulate someone (Mabrouk!!!) if he or she got a visa for Europe or the States
10) Use donkeys to insult? "ya Bhimm"
11) Say "inshaAllah" as a nice way of saying no?
12) Traffic lights and signs colorful decorations for the streets.
13) Your relatives alone could populate a small city.
14) When you are talking to your parents on your cell phone and your non Arab riends are around, they always think your arguing with them, when in reality you are having a nice conversation
15) You put olive oil in and on everything
16) Your grandma always asks you when she can dance at your wedding. " waktech nafrhou bik"
17) If you say " y3aychek " to say Thanks
18) If you wanna go to a place which is not significantly far (i.e.; the fare costs you less than 3 dinars), and you stop a taxi, the taxi driver's response is most likely to be: "mechi nochrob 9ahwti...samehni!"
19) The yellow bus" el car essafra" is a very convenient place for flirting and hooking up.
20) Weddings usually last a week or more "sab3a yem wou sab3a lyeli" (henna kbira, henna sghira, katben esdek, soulamiya, el Hammam?.)
21) If you're girl and your mother is having constant visits from a friend of hers whom you don't really know, you're most likely to fall in an arranged marriage.
22) You'd better have 5 or 10 bucks in case U get pulled over and you have to get going no time to discuss with the "boulis"!!!!
23) People are never happy with what you've achieved; if you Graduated from high school ( el bac) they'll tell you "el 3oqba lil maitrise", and when U get that
"el 3oqba lil doctorat", and when you get that "3oqba lil 3ers", and when you get married "nchallah kima nchoufou 3andek ( froukh)", etc
24) If you start talking to a Tunisian friend about your friends you will definitely find a friend or more in common (eh oui! Tounis sghira!)
25) Your other Arab friends make fun of your dialect and say that your language is not Arabic since you use (let's say) 30% of your words in French.
26) If HARISSA is present in all your meals !!! (
surtout for the swahliya!!!)

recu de la part d'un ami :p

11 décembre 2005

El bab elli ijik mennou erri7 ...

La porte d'ou tu sens venir le vent, fermes la et tu sera tranquille.
La fenêtre d'ou tu sens venir le vent, fermes la et tu sera tranquille.
La porte-fenêtre d'ou tu sens venir le vent ferme la et tu sera tranquille.
J'ai fermé toute les portes fenêtres et portes-fenêtres, j'ai bouché tous les trous d'ou le vent pourrait venir , je me suis cloîtré , enfermé, pourtant je sens encore le souffle du vent , il est là au fond de moi , je le sens animer mes poumons monter pour se faufiler à travers mes narines, plus je fais attention à lui, plus il est fort plus il est dévastateur plus il se transforme en ouragan déchaîné , et donc la seule chose qui me reste pour être tranquille c'est de fermer tous les trous par ou passerait ce vent, mais il reste un problème à régler, une fois ce souffle étouffé je pourrais plus apprécier la tranquillité j’existerais plus sans ce souffle ce vent.
Il n'y a pas de bonheur sans peines, de joie sans malheurs,de ying sans yang, la vie est ainsi faite, elle obéit à la loi des dualités.
Il ne faudrait pas avoir peur du vent, il faudrait plutôt ouvrir portes et fenêtre bras grand ouverts pour y faire face, pour affronter la vie, pour nourrir le souffle en nous, pour réussir à l’apprivoiser, pour qu’il soit l’énergie qui fait avancer notre navire à voile avant qu’il ne se transforme force auto destructrice.

El bab elli ijik mennou erri7 , o5roj mennou ou estari7…

Je m’étonne parfois, qu’est ce que je peux sortir comme connerie mdr , je tiens à préciser que le démon de la bêtise vient de prendre possession de mon corps et m’a obligé à écrire ces lignes

Blog Appart

Vivre dans un blog ou le droit à l'édition



Ca fait un moment que je m’intéresse de loin au phénomène Blog ou la Blog-mania qui a pris le contrôle du net elle touche tout le monde grand et petit , les cyber-bloc-notes tels que le suggère la traduction francophile contiennent du tout et du n’importe quoi , on y raconte sa vie , on y partage le regard qu’on pose sur le monde , on y recrée le monde , on y parle société politique, mode , sports, et parfois on y « blablotte » laissant exprimer ses folies les plus connes sans timidité sans avoir peur du regard de l’autre, on se dénude sans crainte qu’on regarde nos bourrelets et pommes d’amour ou les os qui percent notre peau , certains blogs s’apparentent même à des divans de psy , ils sont hantés par des âmes peinées , une sorte de pornographie intellectuelle , derrière d’autres on sent l’arrogance de quelqu’un qui veut révolutionner le monde , et parfois même on a l’impression d’être devant un bavard qui parle juste pour se faire plaisir , qui s’exprime en s’en foutant complètement de la foule , et le point commun entre toutes ces formes de blog c’est l’égoïsme et l’égocentricité du proprio du « blog appart » on y est chez soi , on est y le maître du monde , on y fait la pluie et le beau temps , une forme d’égocentricité qui m’est familière , qui nous est familière, elle se manifeste par tous ce tas de papier qui se tassent sur nos étagères qu’on appelle livres ou magazines, elle se manifeste par ces kilomètres de bobines que l’humanité a produit et qu’on appelle films , par tous ces poèmes et ces chants , par ce qu’on appelle couramment l’édition, La blog-mania n’est donc autre chose qu’une révolte pour le droit à l’édition , on a tous quelque chose à raconter , c’est le dernier de nos soucis qu’elle soit intéressante ou pas , qu’elle soit bien formulée ou pas , la seule raison d’être de tous ces blog c’est de réclamer le droit d’exister , le droit d’être lu , le droit d’être écoute , le droit d’avoir rien que pour soi une décharge cérébrale pour y vider son sac, pour se décharger de toutes ces idées qui hantent notre boite crânienne, un blog n’est autre que cet espace vide qu’on peuple avec notre âme pour qu’il en fasse l’écho et qu’il en soit le prophète.

Et comme l’égocentrisme ça connaît la tête de mule, kachta ou orbot que je suis, comme je m’aime quand je me prend au sérieux (malgré que ça a toujours fait rire ma mère) j’ai décidé de bloger à mon tour : blogito ergo sum , je bloge donc j’existe !