28 février 2006

Finalement il n'a pas tort le petit sarko


L’autre soir je regardais un semblant de débat sur une chaîne française sur le projet de loi de Sarkozy sur l’immigration, celui qui veut instaurer une sorte de quota, une sorte d’immigration sélective qui favoriserait plutôt les cadres et les « hautement qualifiés ». Bien sur et comme c’est l’habitude avec les pseudo débats télévisés, je suis sorti un peu plus frustré et révolté, comment ne pas l’être avec des soit disant cadres de cet état qui parlent de trier les êtres humains comme on tri de vieux vêtements dans un stand de « robba viechia » ( vielle robe en italien l’origine de robafika en tunisien), on serait plus au moins qualifié selon nos origines et nos couleurs de peau, comment ne pas l’être lorsqu’on parle de français issus de l’émigration comme étant des émigrés malgré le fait qu’ils n’ont connu que la France comme nation, comment ne pas l’être face à des idioties qui sautent aux yeux, on nous dit que la France serait plus accueillante pour les cadres grâce à cette loi, alors qu’elle obligerait ce même cadre d’attendre au moins une année et demi avant d’être rejoint par sa femme ou famille et avant d’accomplir les démarches de regroupement familial, d’autant que tout le monde est d’accord que la situation du marché de travail actuel prouverait que la France aurait plutôt besoin de mains d’œuvres dans les domaines du bâtiment , de l’hôtellerie et de la restauration, des maçons des serveurs et des plongeurs, et même dans le secteur de la santé, un secteur de « haute qualification », la législation actuelle ne permet pas à un médecin étranger d’exercer en tant que tel ce qui se concrétise par des étrangers travaillant beaucoup plus qu’un homologue français et payés beaucoup moins qu’eux, ceci en plus du fait que la France ne reconnaît pas automatiquement les diplômes étrangers dans ce secteur ( à titre d’exemple les médecins de l’Europe de l’est sont obligés de passer un concours ce qui est équivalent à une année d’étude en plus ).
Mais finalement Sarkozy n’a pas si tort que ça, la France a bien besoin de personnes hautement qualifiés pour pouvoir sortir de cette crise qu’elle vit depuis pas mal d’années et qu’elle ne veut pas reconnaître, elle a besoin d’un gouvernement et d’homme spolitiques qui se pencheraient enfin sur le fond du problème et qui arrêteraient avec cette politique politicienne populiste dont le seul but est la manipulation des plus simples ou « cons » de la société, de récolter le plus de voix favorables dans les élections et dans les sondages, et pour le moment je n’en voit aucun de nationalité francaise, je ne voit que des individualistes, des populistes, je ne voit pas des programmes politiques mais des plans de carrières personnelles, le système politique Français est devenu un système stérile et ca fait longtemps que je n’ai pas entendu d’un bonne réforme de fond comme on les aimes, ça fait assez longtemps que je n’ai pas écouté un vrai débat de fond, que des mesurettes et du détournement d'opignion. La France devrait "importer" un gouvernement étranger pour régler enfin ses problèmes ! c'est une urgence à mon sens.

Je n’aime pas cet homme, et ce qui me frustre le plus c’est que je suis presque sur qu’il va gagner les prochaines élections présidentielles, une preuve de plus que la démocratie n’est pas un système qui favorise les meilleurs mais plutôt les plus populaires donc les arrivistes ou les manipulateurs.

26 février 2006

La solution tunisienne face à la grippe aviaire

La Tunisie n’a pas été touché par la grippe aviaire, c’est qu’elle a une arme secrète pour éloigner les oiseaux migrateurs et les garder loin de nos frontières, une solution 100% tunisienne utilisé au par avant par nos ingénieux agriculteurs pour lutter contre le « zarzour » , non je ne parle pas de l'emmigration selective, saidati aouanissi sadati enkadmelkom avec tant de fierte hamma el fazza3a, le "barcha en un" , la solution du gouvernement pour lutter contre le virus de la grippe , le problème du chômage des jeunes, et le recyclage des déchets de textile, ces hommes sont notre première défence face à cette épidémie, une armée efficace ce qui justifie le ton confiant des autorités face au fléau alors que les grands du monde tremblent de panique, nos poulets peuvent désormais dormir sans aucun soucis sous l’oeil bien veillant de ce corps délite d’hommes fazza3a
Finalement je vous signale, qu'on garde encore sous le bras une autre arme secrète fatale, qu'on ne va découvrir qu'en cas de necessité extrême, et là je parle de "ommek tangou" ou ma adrak lool

Gommatologie


On sait tous ce qu’est une « gomma », un 7al9oum diront quelques uns, c’est une fenêtre ouverte sur les canalisations ou sont versés les déchets et l’eau sale provenant des toilettes, lavabo, et autres lieux ou on se débarrasse de tout ce qui est sale , puant et indésirable. Une gomma est facilement reconnaissable grâce à son odeur insupportable, une odeur qui donne une sensation d’étouffement et qui donne envie de vomir, le problème avec ce type d’odeur c’est qu’elle ne se limite pas au domaine public, mais qu’elle déborde sur le domaine privée et qu’elle envahit nos maisons sans aucune invitation préalable, sachant bien qu’elle n’est pas la bien venue.
On a tous une vision erronée par rapport aux gmom, on a la fausse idée que celles des pauvres sont plus sales et qu’elles puent plus, ce qui est totalement erroné, en effet les riches ont un pouvoir d’achat plus fort, ils mangent plus et plus varié et ils rejettent donc plus de déchets et donc leur gmom puent la pourriture car ils se sont trop gaté, il ne faut pas donc tomber dans le panneau et se tromper par une gomma qui a l’air cool , jolie et bien entretenue, car une gomma ça reste une gomma et elle n’est reconnaissable que lorsqu’elle déborde et là toutes les gmom s’égalent Ainsi une gomma peut avoir l’impression qu’elle est aimée et admiré par plein de gens, ce n’est aussi qu’une fausse impression, en effet on n'appelle pas amour l’acte de défaire les boutons de son pantalon et de faire pipi, c’est de se soulager tout simplement, et contrairement à l’apparence ça n’enrichit pas el gomma mais la rend encore plus répugnante.

Les gmom sont généralement liées les unes aux autres par des canalisations qu’on n’arrive pas à voir à l’œil nu mais qu’on peut déceler puisqu’elles ont toutes la même odeur caractéristique. Que faire alors face à une gomma, certains disent qu’il faut leur parler avec le même langage qu’ils comprennent, certains affirment que la meilleure solution c’est de continuer à faire ce qu’on fait généralement avec une gomma, se débarrasser de ce qui est le plus sale en nous dedans et tirer la chasse juste après, moi je dis que d’être une gomma c’est assez difficile en soi, une gomma n’arrive généralement à rien dans sa vie, et elle est reconnue en tant que tel partout dans le monde, usa, Allemagne ou Europe de l’est les positions sont anonymes, le refus ! Une gomma peut avoir un semblant de succès mais seulement dans le réseau fermé des gmom dans son pays natal, ou il faut prendre toute les précautions nécessaires avant d’y entrer car on ne sort que rarement indemne après avoir côtoyé une gomma.

Finalement je vous conseille de ne pas croiser le chemin d’une gomma un dimanche matin, et si c’est déjà le cas vous n’avez qu’à considérer objectivement celle-ci, un regard serin vous prouvera que face à une gomma ou un réseau de gmom la meilleur solution c’est de se dire que ce n’est qu’une gomma , certifié iso9003 par une bonne majorité d’observateurs.

Ps : si une gomma se reconnaît dans cette description prière de ne pas intervenir sous peine de se dévoiler au grand jour

25 février 2006

Un dico pas comme les autres

Administration : mot femelle qui commence comme admiration et finit comme frustration.

Education : Ce qui manque à l'ignorant pour reconnaître qu'il ne sait rien.

Election : opération par laquelle des citoyens libres se choisissent des maîtres.

Folle : Ce qu'une femme croit qu'elle va devenir si elle ne retrouve pas son sac.

Inquiétude : pensée égoïste qui consiste à espérer ne pas avoir mal.

Politesse : La plus acceptable des hypocrisies.

Ride : pli confidentiel - ou qu'on voudrait tel.

Le féminisme : c'est ne pas compter sur le Prince Charmant.

Intervention Divine






Une grande majorité, (aucune statistique officielle n’a été faite, une aberration de ma part ? peut être …) des spectateurs diront une fois sorti de la salle qu’il est ennuyeux, ce qui, je suppose, est un compliment pour le réalisateur, car c’est l’effet qu’il a cherché à transmettre, c’est le sentiment qu’il avait besoin de communiquer. Le film commence par des séquences de bouts de vies monotones, prédictibles à un tel point qu’on peut les résumer sur des post-it qu’on accroche à un mur, se déroulant dans les terres occupés, on a l’impression qu’elles se répètent à l’infini, on ne sait pas quand est ce qu’elles ont commencé, et on ne sais pas non plus quand est ce qu’elles vont prendre fin, ni si elles devaient prendre fin, le spectateur est ainsi appelé à essayer de combattre cette monotonie, on est attentif pendant le premier quart d’heure, on attend l’événement qui va rompre cette routine, on attend un coup de théâtre qui tarde à venir, il prend tellement de retard qu’on se laisse porter par la vague de l’ennuie vers le large de l’immense océan de l’uniformité, on ne s’agite plus, on ne se bat plus, on se laisse aller et on laisse baisser notre garde, pour l’immense plaisir de « … », ainsi, et graduellement il nous montre qu’il ne s’agit guerre d’une monotonie au sens commun du terme, qu’elle est faite d’ « exceptions », qu’elle sort du quotidien tel qu’on le connaît, qu’elle est pleine d’événements non conformes selon le sens le plus partagé de ce terme, mais qu’elle est devenue banale aux yeux de ceux qui l’ont vécu, et comme ceux-ci, nous ne sommes plus de simples spectateurs ayant assez de recul pour se laisser surprendre, nous sommes des acteurs qui font partie de cette monotonie exceptionnelle ou plutôt de cette exception devenue monotone, nous ne réagissons plus mais nous subissons, on arrête d’anticiper, on arrête d’essayer de deviner de quoi sera faite la prochaine scène, de quoi sera fait le futur, on se contente de marquer notre présence dans le présent, tout se ressemble, tout est confus, à un tel point qu’on n’arrive pas à distinguer si un œil pleur un père, ou si c’est une réaction à l’odeur de l’ognion, on subit la vie avec tant de fatalisme et de laisser-faire.

On le sait tous, la lassitude succède généralement à la passion, le fatalisme à l’enthousiasme, face à un problème ou à une situation problématique la première réponse est l’agitation, la colère, la volonté d’ « agir », de se défendre, de résister au courant, de se plaindre, de gueuler, de crier de communiquer sa rage, mais une fois qu’on réalise qu’on n’est qu’un Don Quichotte qui combat des moulins à vents, qu’on était en train d’essayer de soulever une montagne à mains nus, on préfère souvent se réfugier dans le mutisme, car on a l’impression que toutes nos paroles ne sont en fait que bavardage, qu’aboiement d’un chien au passage d’une caravane. D’où le peu de dialogue dans le film, on se contente d’observer, de voir les choses se passer, on n’éprouve aucun sentiment, aucune colère, les expressions des visages se figent, les regards paraissent si perdu, si désintéressés de ce qu’ils aperçoivent, à l’image des traits et du regard du personnage principal.


A la colère succède l’ironie, la satire, tout est alors sujet aux moqueries, tout fait rire, non pas un rire joviale enfantin, il s’agit en effet de l’humour noir !l’humour un premier langage de substitution, le deuxième étant le rêve ou l’imaginaire. L’imaginaire est évoqué de deux manières. La première est constitué de cette multitude de symboles parsemés un peu partout, comme si on était dans un jeu de piste, ce qui semble être une simple querelle stupide entre voisin est un symbole de déchirement au sein de la société palestinienne, le check point, symbole de la rupture, de l’humiliation quotidienne, l’image de la femme fatale est un autre indice, le réalisateur nous montre le sens figuré de se symbole, une femme sexy, qui d’un simple regard défie les soldats, traverse leurs rangs, fait éclater leur tour de contrôle, avec tant de panache, sans trembler, sans perdre de son éclat, le check point est totalement en ruine, elle, elle est si intacte si vivante, à travers cette image le réalisateur nous prend en contre-pied, il se joue de nous, car là on a été témoin d’une femme fatale au vrai sens du terme, une femme qui s’est approché du check point, qui est descendu de sa voiture, qui s’est fait exploser au point de passage, et si elle a continué sa route aussi vivante qu’au moment ou elle a quitté sa voiture, c’est grâce à la deuxième forme de l’imaginaire, le rêve, qui est la clef de cette œuvre.
Tous les enfants rêvent de super héros, tous les enfants rêvent de devenir à leur tour des super héros, ainsi ils essayent d’oublier leurs petites tailles, leurs fines silhouettes, leurs bras si peu musclés, à travers ce rêve ils réalisent les miracles aux quels ils s’attendent !


Les enfants palestiniens ne sortent pas de cette règle, eux aussi ils rêvent, eux aussi ils ont leurs vengeurs masqués, qui ne ressemblent pas à ce bonhomme vêtu en rouge et portant une grande barbe blanche distribuant des cadeaux, ils ne veulent pas d’héros de ce types, ils n’arrivent pas à s y’identifié, La vie ne leur
a pas donnée de cadeau, la vie n’a pas été généreuse avec eux, pourquoi un homme le serait, les enfants ont ainsi assassiné le père noël. Et en grandissant le rêve de vengeance a grandi avec eux, c’est là que tout se passe, c’est là que convergent leur colères et leurs frustration, tout le monde rêve d’une « intervention divine », ils rêvent d’un miracle, il y a certains rêves naïfs, Arafat dessiné sur un ballon qui réalise son dernier souhait de mourant, un noix d’abricot qui fait éclater un char israélien. D’autres rêves sont eux plus proches de la réalité, c’est la réalité raconté autrement, ce sont les héros de la société qui l’incarnent, ces héros qui survivent dans les mémoires à la mort, ceux qui défient avec leur grenades et leurs lancent pierres une armée sur équipée, ces martyrs qui rappelleraient peut être le premier martyr de ces terres, le christ, sinon comment interpréter cette image d’une femme kamikaze, image naïve dans son apparence puisque faisant référence à une production hollywoodienne, s’élevant dans le ciel les bras ouvert comme si accroché à une croix invisible, avec une couronne sur la tête non pas d’épines mais de balles de mitraillettes. Ce type d’images est tout ce qui reste au palestinien moyen pour survivre à son quotidien. Le rêve fait vivre nous dit on, et la palestinien rêve d’une intervention divine, mieux encore il est en train de la voir à travers « les martyrs de la nations » ces supers héros dont on accroche les portraits dans les places publiques.

Certains reprocheraient au réalisateur de faire l’apologie des attentas suicides te la violence, du crime tout court diront quelques uns. Je dirais qu’il ne fait que dresser un bilan psychologique de la société palestinienne, il ne fait que traduire l’exaspération d’un quotidien étouffant, devant lequel on perd l’usage de la parole, un quotidien ridicule qui faute de pouvoir y échapper on préfère en rire, et qui serait si pénible à vivre sans l’échappatoire que constitue le rêve, sans cette attente d’une intervention divine, le film ne cherche pas à faire une quelconque apologie, il ne fait que nous aider à comprendre.

Le film raconte une histoire d’amour entre un jeune couple, séparé par un check point, lieu de passage incontournable, image symbole de l’humiliation de tout un peuple, la femme se fait exploser en kamikaz, se transforme en une sorte de légende à travers la quelle on défi ce sentiment d’exaspération, un signe d’une action divine !

15 février 2006

La mort d'un con


Un jour, un homme, reconnu parmi les siens pour être un con, alors qu’entouré par son cercle d’ami, raconta une connerie, comme toutes celles qu’il était habitué à raconter, mais cette fois ci, au lieu de se foutre de sa gueule, ses compagnons l’ont regardé d’un œil admiratif, et se sont mis à applaudir. De toute la soirée notre con, n’a pas prononcé ne serait ce qu’un seul mot, il avait l’esprit ailleurs, mais pourquoi ses amis ont-ils applaudi ? A t’il cessé d’être con ? Est il enfin redevenu normal ? Mais un con ça reste toujours un con, ce genre de caractère ne s’échange pas, ne se perd pas, peut être qu’ils ont voulu se foutre encore de sa gueule, qu’ils ont voulu le déstabiliser, après tout un con ça se déstabilise facilement, en lui faisant croire qu’il n’était pas un con ils auraient prédit sa réaction, un con est généralement un personnage prédictible. Et notre ami n’arrêta pas d’y penser durant la soirée, sur le chemin du retour, une fois arrivé chez lui, la semaine qui a suit … il n’arrêta pas de se poser les mêmes questions, et c’étaient toujours les mêmes réponses qui revenaient, mais qui n’arrivaient pas à le convaincre, il n’osa pas en parler avec ses compagnons, de peur qu’ils le prennent de nouveau pour un con si leurs applaudissements étaient sincères, par crainte de leur montrer que leur plan avait marché si ça n’était pas le cas, sa vie devint un enfer, il n’arrivait plus à dormir, des cauchemars hantaient ses rares moments de sommeil, c’était une situation insupportable à laquelle il décida d’y mettre fin …, il n’a même pas écrit une lettre pour justifier son acte, s’il pouvait en écrire une il n’aurait jamais pris une telle décision !
Sur sa tombe on pouvait lire : « Voici un homme qui a commis la plus grosse connerie qui puisse exister, voici un homme qui avait besoin des autres pour savoir ce qu’il était, voici le sort d’un homme qui a fait du regard des autres son unique miroir ! Il faut arrêter de laisser les miroirs rêfléchir à notre place».

Mais c’est qui le con qui a écrit cette histoire à la con looool
Moralité :Il faut éviter d’arrêter de fumer le jour ou on est enrhumé et on manque de sommeil !

14 février 2006

A tous les hommes solitaires !

Une valentine rien que pour vous !
ouel galb itha 7ab i7eb 7atta gola , i7eb 3oud e7tab oualla 7atta ghola lool




Lamentable

Tiré de assbah , sans commentaires !


هل ينجو قاتل شقيقته من حبل المشنقة
دافع عن نفسه مدة ساعتين وقال: «قتلتها رأفة بها»
الاسبوعي - القسم القضائي جددت الدائرة الجنائية الرابعة بالمحكمة الابتدائية بتونس صباح أول أمس السبت النظر في ملف قضية القتل التي شهدتها منطقة الزهروني قبل أكثر من سنة وراحت ضحيتها فتاة تدعى كوثر (16 سنة) على يد شقيقها الذي يكبرها ببضع سنوات.
وقد مثل المتهم بحالة إيقاف واعترف بما نسب إليه ـ
وكانت التحريات الامنية والقضائية المجراة في القضية كشفت أن «كوثر» تحولت يوم الجريمة إلى منزل قريبتها رفقة شقيقها القاتل وشقيقهما الصغير وكانت الاجواء عادية وتبين أن الهالكة كانت تستعد للتوجه إلى منطقة الجبل الاحمر قصد زيارة قريبة لها في الاثناء نشب خلاف بين الشقيقين عمد أثناءه المتهم إلى مسك أخته من شعرها ثم طعنها عدة مرات فتدخلت حينها قريبتهما وتمكنت كوثر من مغادرة المنزل والفرار ولكنها ما لبثت أن فقدت توازنها وسقطت في الطريق العام فاستغل شقيقها الفرصة وذبحها من الوريد إلى الوريد بدم بارد ثم توجه إلى حمام شعبي وترصد شابا ثم طعنه ولكن الاخير تصدى له واستدرجه إلى مركز الشرطة بالجهة حيث ألقي القبض على المتهم الذي بالتحري معه زعم أن البعض حدثوه عن علاقة مسترابة بين شقيقته وذلك الشاب فقرر قتلهما ولكن تبين لاحقا عدم وجود هذه العلاقة أصلا.
وهكذا قادت إشاعة كاذبة القاتل إلى قتل شقيقته بطريقة فظيعة
...

13 février 2006

Veronika décide de mourir


« Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’était enfin venu le moment de se tuer. Elle nettoya soigneusement la chambre qu’elle louait dans un couvent de religieuses, éteignit le chauffage, se brossa les dents et se coucha »
Mais quelle idiote cette Véronika, pourquoi ranger la chambre si elle a décidé de mourir, elle ne va pas se soucier de ce que vont dire les gens même après sa mort !

« Sur la table de nuit, elle prit les quatre boîtes de somnifères. Plutôt que d’écraser les comprimés et de les mélanger à de l’eau, elle choisit de les prendre l’un après l’autre … »
Se tuer avec des somnifères, voilà une bonne idée, qui coûte pas cher en plus, elle aurait épargné le prix des médicaments, les journal télévisé de « Tounes 7 » fera amplement l’affaire, la meilleur berceuse qui n’a jamais existé.

« Cependant, à chaque cachet qu’elle avalait, elle se sentait de plus en plus convaincue : au bout de cinq minutes, les boîtes étaient vides »
Mais ça marche avec tout cette logique, dès qu’on commence à penser qu’on est seul, le sentiment de solitude s’amplifie jusqu’à en devenir prisonnier et ce malgré toutes les bonnes paroles des gens qui nous entourent et qui essayent de nous prouver le contraire, dès qu’on commence à penser qu’on est dans un état d’amour, on devient convaincu que c’est la plus belle histoire qui n’a jamais existé, le contraire est aussi vrai, dès qu’on commence à penser qu’on est con, intelligent, beau, laid, grand, petit, gros maigre … on finit par s’en persuader, c’est ça le propre de l’homme, lui seul il peut se mentir, et lui seul il sait comment avoir foi dans ses mensonges et vivre avec !

« Comme elle ne savait pas dans combien de temps exactement elle perdrait conscience… »
Une jolie définition de la mort : « perdre conscience », tiens je connais des millions de morts qui ont perdu conscience de ce qu’ils sont et de ce qu’ils vivent, j’ai rencontré des dizaines d’ivrognes et de drogués, j’ai rencontré plusieurs zombies, plusieurs inconscients !

« Rien dans ce monde n’arrive par hasard, pourquoi tombait elle sur ces mots au moment précis ou elle avait décidé de mourir ? Quel est le message qu’ils renfermaient, si tant est qu’il existe des messages secrets plutôt que des coïncidences ? »
Le hasard n’est autre que les causes que nous ne pouvons pas apercevoir ou cerner, ce ne sont pas les mots qui sont allés vers Veronika, c’est elle qui a posé son regard la dessus, c’est son esprit qui les a interprété, tout mot est dépourvu de sens, tout mot est nu, c’est nous qui l’habillons et c’est nous qui lui attribuons une signification, il n’est que le symbole de ce que nous voulons voir ! C’est ce que je suis en train de faire, je meuble un texte vide et j’habille les mots.

« Mais un telle décision ne causerait elle pas à ses parents un surcroît de souffrance ? Outre le choc d’apprendre que leur fille était morte..»
Je crois que c’est une des questions primordiales que se pose toute personne dont l’esprit a été effleuré par l’idée du suicide, imaginer ses funérailles, vérifier qu’il y’ a un seul cercueil, uniquement un, vérifier qu’on est bien la dedans et pas un proche, une preuve de plus qu’on ne vit pas que pour nous-mêmes, on vit aussi pour les autres, pour ceux pour qui nous comptons et qui comptent pour nous !

« Les femmes quand elle se tuent, choisissent des méthodes bien plus romantiques, elles s’ouvrent les veines ou absorbent une dose excessive de somnifères »
Il faut toujours qu’elles compliquent les choses ces femmes :p une mort romantique ça existe ça ? Je croyais qu’il existait des histoires de morts romantiques mais pas de mort romantique.

Il faut que j’arrête sinon je n’arriverais jamais à le finir ce bouquin loool

09 février 2006

Juke Box


Destin : Maktoub ya maktoub : Hedi Jouini:
Maktoub ya maktoub a3thabi ach lekher ya maktoub, yallah kaddem oualla ouakher ya maktoub ya maktoub ya maktoub,
kadem enchouf akher 7ali, 9albi fareg oualla mali , sabri 3amer oualla 5ali, ou en chouf fik ach emkadder ya maktoub ya maktoub, ya maktoub

On dirait que Hédi Jouini est passé par la place Saint Michel, je dirais même qu’il ferait partie de ceux qui s’impatientent !

Des bouts d’homme : Majmou3at 2insan : Mouhamed Abdou (KSA)
Galet min ent, ou guelt majmou3at 2insan, min kolli 4id ou 4id telguin fini , fini nahar ou lil ou afra7 ou a7zan, ath7ak ou dam3i 7airinn ouest 3ini…
Fini bidayet ouagt, ou enhayet azman, achtag baker ou a3ti 2amssi hanini
ou asgui gouloob ennass asgui ou 4amian oua ahdi 7ayara el darb ou a7tar ouini,
ou a7aouem tiour el sema, 7oum nachouan, ou asayel el oudian dam3i hazini, …

In ma 3araftini falaani bi za3lan , hatta ana tarani e7tart fini …

Je ne suis pas spécialement fan de la chanson et des rythmes du golf mais j’adore généralement les paroles de chansons de Mohamed Abdou, spécialement celle-ci ! qui n’a pas eu à faire face à ce type de contradictions, qui n’a pas eu à recoudre ses bout de vies ? bon enfin je le pense !

Il était une fois : Kan ya makan : Abdel Wahab El Doukali (Maroc)
Kan ya makan, e7kia terouiha la3jaiez lessebian, e9bal ma etnam, iganniha raoui men a3mam zman, badi eb kan ya makan,
Kan ya makan ena ou ehbibi achkin lethnin , ber3ayet el gnam aichin hanin , …
nehlmou eb moussem lahsad, nejm3ou elsaba ou khir lel eblad, endirou 3erss ou enjibou aoulad ou haktha holmna kan yekber …
fi4ik ellila etjam3et le9bila, fi4ik ellila hekmet le9bila , ena ouel ekhlila netrajmou bel e7jar …
ou ba3d youmin, ala janbna nebtet chojra, agsanha metchabkin, er5at 4ellha ou 4allet le9bar, ou ouardat ethnin nebtou met3ankin, bakin bel 3iin, lounhom a7mar ,
osfour akhthar, fi koll fjar, iji izorna, ighanni ehkayetna ou yed3i lellah iban el fraj, ou m3a sobhou el ochak koll jem3a izourou le9bar irochou el kbar em ma ma henna ou ezhar icha3lou cham3a ye4rfou dam3a igattiouna eb thoub e7rir, thoub a5thar…
Un chanteur que je respecte, et une chanson que je considère comme étant la plus belle de tout ce qu’il a pu chanter, je retiens de son répertoire surtout, cette chanson, marsoul el hob, mont parnasse, supermarket, mana ella bachar …, une histoire d’amour qui prend une forme mythique …

Fel gorba fenali : Saliha
Fel gorba fenali , 3omri ra7 , fel gorba fenali, 3adainak na thaya3t mali 3omri ra7 …
Fel gorba te3adda, 3omri ra7, fel gorba te3adda, 3addainak na thaya3t modda 3omri ra7 …
Felli lih nassi, dert el 5ir felli lih nassi, ouel gazdir ma yerja3 ne7assi dert el 5ir …
Felli ma you7etha8 dert el 5ir felli ma yo7othar, ouel gazdir ma yerja3chi fotha8 dert el 5ir

Le thème de cette chanson m’avait interpélé, Saliha chante el « gorba » alors que ce thème n’était pas d’actualité à cette époque là, elle parle peut être d’une gorba encore plus difficile à vivre : celle qu’on vit entre les nôtres, ceux qui ont lâché les principes aux quels nous croyons encore ceux qui sont « lel khir nassin ».

06 février 2006

Interruption de la transmission



Non je n’ai pas fermé le blog ! C’est ainsi que j’avais envie de répondre à ton message, mais je n’ai pas pu le faire, la connexion m’avait trahit et énervé et j’ai préféré sortir pour aller faire une lessive.

Mais ta question n’a pas arrêté de sonner au fond de ma tête, c’est vrai j’ai un blog, mais je n’ai rien écrit la dessus depuis un temps certain, et le plus irritant c’est que je ne savais pas pourquoi. Pourtant j’ai continué a noter des bouts d’idées chaque jour dans le train. Ce n’était sûrement pas moi qui a pris la décision de ne rien publier!

J’ai continué mon chemin, en essayant de trouver une réponse, mais de quoi je pouvais parler ? De choses que je considère comme intime, non sûrement pas, ce n’est pas moi qui le ferais, soyez en sur. De quoi parler alors ?
Une fois arrivé à destination, il y’avait un jeune tunisien, il était un peu en colère car il avait raté son tramway, un copain lui demanda alors ce qu’il avait de si important à faire un dimanche après midi, il expliqua qu’il avait rendez-vous avec une fille, en ajoutant avec fierté « ma rakka7tha kan bessif », comme si c’était un immeuble qui menacerait de s’effondrer pour qu’elle ait besoin de son « tarkih », et que fait le sabre dans l’histoire, pourquoi le « sif », est ce une rude bataille pour qu’il ait besoin d’une arme blanche , j’aurais pu parler de ça, de ces jeunes tunisiens, qui une fois débarqué en France, se permettent ce qu’ils continuent à interdire à leurs sœurs, j’aurais pu dire qu’ils préfèrent les chinoises les roumaines le polonaises et les russes, car ce sont les plus faciles à « stabiliser », elles n’ont pas besoin de sabre pour ça, mais non j’aurais pas pu parler de ça, de une parce qu’il faut éviter de juger les autres, et de deux car j’aurais ouvert la porte à un débat ou chaque un essayerais de se justifier comme il le peut, se justifier et bâtir tout un discours dans ce seul but c’est une spécialité tunisienne ça, et personnellement j’en ai marre de ce type de discours. Ca devrait être ça, c’est partiellement à cause de ça que je n’ai rien posté ces derniers temps.

Cette réponse ne me suffisait pas, elle n’explique pas totalement ce mutisme.

Je me suis retourné à mes petites occupations, il y’avait une fille qui collait le postérieur sur le tambour du séchoir, et là je me suis rappelé que je n’avait pas l’impression qu’un jour j’avais froid au postérieur, généralement c’est le nez, les oreilles ou les bouts des doigts des mains et des pieds, est ce une spécificité féminine, il y’ aurait peut être un volume critique à partir duquel on commence à avoir froid au posterieur, tiens j’aurais pu écrire ce type de conneries et de réflexions sans tête ni queue,surtout que j’en débite énormément, j’aurais pu mais je ne l’ai pas fait.
Cette scène me donna alors l’idée de me chauffer à mon tour les mains, et là le tambour du séchoir attira mon attention, il tournait tournait tournait sans arrêt, comme ce globe sur lequel nous vivons, et les vêtements tournaient avec, comme nous sur ce globe, ils avaient peut être l’impression d’être en mouvement, ils avaient peut être l’impression que les choses bougent autour d’eux, tout comme nous, mais un regard un peu distant suffisait pour voir qu’ils tournaient en rond, qu’ils étaient prisonniers d’un tambour, nous aussi on est prisonnier d’une sorte de tambour, chaque jour une nouvelle nouvelle, le Hamas au pouvoir, les caricatures au Danemark, la crise diplomatique avec l’iran, un navire qui coule, hier c’était les frères en Égypte, la crise diplomatique avec l’irak, le coran à guantanamo, le crash d’un avion, à quoi servirait de commenter, de cogiter, d’argumenter et de se passionner, seulement à nous donner une certaine sensation d’intelligence et de maîtrise, mais ce n’est qu’une sensation illusoire, les événements se ressemblent, se succèdent, nos discours aussi, mais jamais l'histoire ne nous a donné raison, jamais les choses se sont passé comme on l’aurait souhaité, on sort toujours par la même frustration et la même incompréhension. C’est sûrement pour ça que je n’ai pas commenté l’actualité et ce qui se passait dans le monde sur ce blog.

Je n’avais qu’à attendre que le tambour s’arrête enfin de tourner pour rentrer, mais j’avais encore vingt minutes devant moi, heureusement que j’avais pensé à ramener un livre, « Veronika décide de mourir » de Paulo Coelho, encore lui, tiens j’aurais pu parler de mes lectures, le problème c’est que je ne lis plus depuis un certain temps, j’ai fait une trêve avec tout bouquin qui suggère le rêve, et même ce livre ci ça fait longtemps que je l’ai acheté dans une gare sans avoir ne serait ce qu’une fois l’idée de le feuilleter, et j’avais bien raison, car là et comme par magie je tombe sur ce passage, ce type de passage pour le quel je déteste Coelho, mais comment il arrive à faire pour que le bon mot tombe au bon moment, ainsi il explique une des raisons pour lesquelles son personnage principal décide de se donner la mort :
« La seconde raison était d’ordre plus philosophique: Veronika lisait les journaux, regardait la télévision, et elle était au courant de ce qui se passait dans le monde. Tout allait mal et elle n’avait aucun moyen de remédier à cette situation, ce qui lui donnait un sentiment d’inutilité totale. »

Ca devrait être ça, moi aussi, tout comme Veronika, j’aurais pris, inconsciemment, la décision de m’infliger une mort cérébrale face à ce sentiment d’inutilité, face à cette impression que tout à été dit et qu’il ne reste plus rien d’intéressant à raconter !

Reprise