Il parait que l’industrie du textile passe par une crise de pénurie de matière première. Je ne saurais m’étendre sur cette conjoncture, ni ses causes et ses justifications mais j’ai pu en constater les conséquences dans les rues ! Et comme à chaque fois c’est le sexe faible qui en paye la facture. Ainsi les femmes ont du renoncer cette année aux longues jupes, parfois même aux très longues jupes, aux pantalons, même ceux style « orientale » qui ressemblerait aux « sraouel 3arbi » de chez nous (on a pu même en voir certains « bellia »), la chasse au gaspillage est désormais lancé, tout millimètre de tissu vaut maintenant son pesant d’or, moins on en met plus c’est mieux, on a raccourcis les pantalons, les plus longs arrivent aujourd’hui jusqu’aux genoux, on raccourcit les jupes, parfois même on les a supprimé quitte à se contenter d’un « collant » et à étirer les pulls au plus bas que possible, et comme ils ne sont pas si extensibles que ça, on risque de se dénuder les épaules et plus si affinité, peut n’importe s’il ressemble à une serviette de douche tant qu’on satisfait les exigences de la cause ultime (à la vue d’une femme habillée ainsi je me suis rappelé de nos cours d’école pendant l’été, quand un petit écolier porte son tablier au dessus d’un court short et qu’on a l’impression qu’il avait oublié de mettre son pantalon en sortant de chez lui le matin…). Même les « petites culottes » sont de plus en plus petites.
Entre temps l’homme, fidèle à sa réputation d’égocentrique insoucieux, ne fait aucune concession, absolument aucune, pire même, il laisse tomber les marcels et opte pour les T-shirt, les caleçons ne sont plus à son goût, il leur préfère les boxers, l’été ses shorts sont de plus en plus long, prétextant un style musical et urbain, le Hip-Hop, ( le hab hab pour les intimes) il s’offre le luxe de s’acheter des vêtement à une taille supérieure, il rallonge ses vestes…
Heureusement que les vaches existent sur terre pour équilibrer un peu la balance et courir au secours de nos femmes, sans elles leurs petites jambes seraient victime du froid hivernal, les bottes sont de plus en plus longues, on rallonge tant qu’on peut et dans toutes les directions, en hauteur pour dépasser les genoux et sur les pointes pour ressembler à des babouches ( J7a serait content de voir qu’il inspire la mode après avoir été pour longtemps sujet de moquerie du monde)
Finalement je ne saurais pas dire qui est la vraie victime de cette crise…
Il est fou ce monde de mode, on parle de création et créativité, alors que je ne vois qu’une réutilisation de ce qui existe déjà, la ressemblance entre le « style collant/pull long » et ce que portaient les hommes à l’époque médiévale est très frappant, les manteaux des officiers de l’armée qui datent d’il y’a deux siècles sont de plus en plus fréquents dans les rues, même les coiffures n’échappent pas à la règle, la coiffure du petit latino simple et incrédule qu’on voyait dans les films n’est plus synonyme de ridicule, on est même arrivé à imiter les coqs et les dindons.
Mais en fin du compte on n’a pas si tort que ça, tout ça répond à un rituel primaire commun entre animaux et humains, celui de la séduction et de la conquête, la mère nature a doté le paon d’un joli plumage, les cerfs et les béliers par des cornes/bois … mais elle n’a pas gâté les primates, y compris les singes, et si ces derniers se sont résolu à la loi du plus fort, ou celle du plus rusé (celui qui saute sur la compagne de son voisin en son absence , traduction mot à mot de inagezz a3liha), l’humain à quand à lui essayé de s’inspirer de ce qui se trouve autour de lui et de recourir à des artifices, la loi du plus fort est contourné pour devenir la loi du plus riche, du plus influent, qui se traduisent forcément sur le plan vestimentaire par des codes partagés mais non avoués, on a recours aux vêtements et aux coiffures pour remplacer les plumages & co… Je vois déjà quelques uns d’entre vous s’agiter, invoquer l’éternel argument de « se sentir bien dans sa peau », désolé mais je ne vous suit pas, déjà il ne s’agit pas là de « peau » mais de ce qui la couvre, la plus part des hommes ne se sentent pas à l’aise en portant une cravate, pourtant on le fait, car elle est synonyme d’une classe sociale, personnellement, en tant qu’homme je serais plus à l’aise dans une mini jupe tout en gardant ma façon de s’asseoir et de marcher (ouel 8awa itozz ef gafai comme le dirait 3ab3al dans raia ou eskina, je vous laisse imaginer le spectacle), ça c’est être bien dans sa peau (presque l’habit de l’homme active dans les civilisations antiques et l’origine de la définition de la 3aoura chez l’homme en islam), mais j’essaye de me mettre dans la peau d’une femme, quel confort trouve t’on à porter une mini jupe ( en dehors de toute morale faisant référence à un discours religieux ou philosophique ( dualité corps/raison)) , à être amenée à se croiser les jambes constamment dans une position peu confortable, ou à surveiller que son pull ne descend pas trop bas mais qu’ils cache quand même ce qui doit être caché en cherchant perpétuellement une position d’équilibre toujours instable.
D’ailleurs un mot revient souvent en parlant de mode: « sexy » ( jinahachi taou), toutes les modes sont sexy à leurs époques, que ce soit un col roulé ou un « j’ m’enfou », long ou court, cache tout ou dévoile tout. Cette notion fait appel au regard de l’autre, on n’est donc pas bien dans sa peau mais dans les yeux de ceux qu’on a en face de nous, dans un entourage du même sexe, être sexy c’est d’avoir le plus de chance d’être choisi parmi les membres due troupeau ( désolé pour le terme :p), ça se traduit par éveiller la jalousie et l’envie ( flana ya3tiha ba9la, tal3et to9tel fel rouba, ya3tiha sa5ta ma bannha … je me doute que la ba9la et la sa5ta ne soient pas des lapsus révélateurs :p), dans un entourage « mixte » être sexy c’est de pouvoir capter le regard de l’autre, ce qui est en lui-même une fin, pas pour pouvoir discuter philosophie ou politique, et on ne cherche pas forcément l’accouplement ( désolé encore une fois pour cet empreint du jargon animal), car là il s’agit des restes d’un instinct historique. Même l’homme veut que sa femme (et vice versa) soit « sexy » aux yeux des autres (dans le sens elle affiche les signes de sa supériorité), alors que la conquête est déjà faite (on peut faire le parallèle avec les gémissements du cerf une fois qu’il s’est assuré qu’il sera le géniteur du troupeau). Et comme la nature tend à fabriquer plus de femmes que d’hommes, qu’elle favorise plus l’esprit de compétition entre elles qu’entre hommes, elles sont donc les victimes ( consentantes) par excellence de la mode (pour le grand plaisir des hommes ? ça dépend où est ce qu’on se place).
Et alors, ou est ou le problème dans tout ça ? Absolument aucun, je n’ai pas l’intention de contester l’instinct de survie, qui passe forcément par le souci de reproduction et ses retombés (ça y est ouallina ehouayech berrasmi), ou de proposer une morale générale universelle, peut être dénoncer la surexploitation commerciale de cet instinct, juste de l’observation sans plus ! N’est ce pas ça le propre du troupeau humain : prendre conscience de sa nature.
Encore une fois c’est un post trop long, ouallahi je ne l’ai pas fait exprès, au départ 7abbit juste netma93er, mais allah galeb, elli fih tabba ma tet5abba kif ma et9oul fatma bousa7a fi ra2i3at el robba :p pourtant j’ai encore de truc à dire
Entre temps l’homme, fidèle à sa réputation d’égocentrique insoucieux, ne fait aucune concession, absolument aucune, pire même, il laisse tomber les marcels et opte pour les T-shirt, les caleçons ne sont plus à son goût, il leur préfère les boxers, l’été ses shorts sont de plus en plus long, prétextant un style musical et urbain, le Hip-Hop, ( le hab hab pour les intimes) il s’offre le luxe de s’acheter des vêtement à une taille supérieure, il rallonge ses vestes…
Heureusement que les vaches existent sur terre pour équilibrer un peu la balance et courir au secours de nos femmes, sans elles leurs petites jambes seraient victime du froid hivernal, les bottes sont de plus en plus longues, on rallonge tant qu’on peut et dans toutes les directions, en hauteur pour dépasser les genoux et sur les pointes pour ressembler à des babouches ( J7a serait content de voir qu’il inspire la mode après avoir été pour longtemps sujet de moquerie du monde)
Finalement je ne saurais pas dire qui est la vraie victime de cette crise…
Il est fou ce monde de mode, on parle de création et créativité, alors que je ne vois qu’une réutilisation de ce qui existe déjà, la ressemblance entre le « style collant/pull long » et ce que portaient les hommes à l’époque médiévale est très frappant, les manteaux des officiers de l’armée qui datent d’il y’a deux siècles sont de plus en plus fréquents dans les rues, même les coiffures n’échappent pas à la règle, la coiffure du petit latino simple et incrédule qu’on voyait dans les films n’est plus synonyme de ridicule, on est même arrivé à imiter les coqs et les dindons.
Mais en fin du compte on n’a pas si tort que ça, tout ça répond à un rituel primaire commun entre animaux et humains, celui de la séduction et de la conquête, la mère nature a doté le paon d’un joli plumage, les cerfs et les béliers par des cornes/bois … mais elle n’a pas gâté les primates, y compris les singes, et si ces derniers se sont résolu à la loi du plus fort, ou celle du plus rusé (celui qui saute sur la compagne de son voisin en son absence , traduction mot à mot de inagezz a3liha), l’humain à quand à lui essayé de s’inspirer de ce qui se trouve autour de lui et de recourir à des artifices, la loi du plus fort est contourné pour devenir la loi du plus riche, du plus influent, qui se traduisent forcément sur le plan vestimentaire par des codes partagés mais non avoués, on a recours aux vêtements et aux coiffures pour remplacer les plumages & co… Je vois déjà quelques uns d’entre vous s’agiter, invoquer l’éternel argument de « se sentir bien dans sa peau », désolé mais je ne vous suit pas, déjà il ne s’agit pas là de « peau » mais de ce qui la couvre, la plus part des hommes ne se sentent pas à l’aise en portant une cravate, pourtant on le fait, car elle est synonyme d’une classe sociale, personnellement, en tant qu’homme je serais plus à l’aise dans une mini jupe tout en gardant ma façon de s’asseoir et de marcher (ouel 8awa itozz ef gafai comme le dirait 3ab3al dans raia ou eskina, je vous laisse imaginer le spectacle), ça c’est être bien dans sa peau (presque l’habit de l’homme active dans les civilisations antiques et l’origine de la définition de la 3aoura chez l’homme en islam), mais j’essaye de me mettre dans la peau d’une femme, quel confort trouve t’on à porter une mini jupe ( en dehors de toute morale faisant référence à un discours religieux ou philosophique ( dualité corps/raison)) , à être amenée à se croiser les jambes constamment dans une position peu confortable, ou à surveiller que son pull ne descend pas trop bas mais qu’ils cache quand même ce qui doit être caché en cherchant perpétuellement une position d’équilibre toujours instable.
D’ailleurs un mot revient souvent en parlant de mode: « sexy » ( jinahachi taou), toutes les modes sont sexy à leurs époques, que ce soit un col roulé ou un « j’ m’enfou », long ou court, cache tout ou dévoile tout. Cette notion fait appel au regard de l’autre, on n’est donc pas bien dans sa peau mais dans les yeux de ceux qu’on a en face de nous, dans un entourage du même sexe, être sexy c’est d’avoir le plus de chance d’être choisi parmi les membres due troupeau ( désolé pour le terme :p), ça se traduit par éveiller la jalousie et l’envie ( flana ya3tiha ba9la, tal3et to9tel fel rouba, ya3tiha sa5ta ma bannha … je me doute que la ba9la et la sa5ta ne soient pas des lapsus révélateurs :p), dans un entourage « mixte » être sexy c’est de pouvoir capter le regard de l’autre, ce qui est en lui-même une fin, pas pour pouvoir discuter philosophie ou politique, et on ne cherche pas forcément l’accouplement ( désolé encore une fois pour cet empreint du jargon animal), car là il s’agit des restes d’un instinct historique. Même l’homme veut que sa femme (et vice versa) soit « sexy » aux yeux des autres (dans le sens elle affiche les signes de sa supériorité), alors que la conquête est déjà faite (on peut faire le parallèle avec les gémissements du cerf une fois qu’il s’est assuré qu’il sera le géniteur du troupeau). Et comme la nature tend à fabriquer plus de femmes que d’hommes, qu’elle favorise plus l’esprit de compétition entre elles qu’entre hommes, elles sont donc les victimes ( consentantes) par excellence de la mode (pour le grand plaisir des hommes ? ça dépend où est ce qu’on se place).
Et alors, ou est ou le problème dans tout ça ? Absolument aucun, je n’ai pas l’intention de contester l’instinct de survie, qui passe forcément par le souci de reproduction et ses retombés (ça y est ouallina ehouayech berrasmi), ou de proposer une morale générale universelle, peut être dénoncer la surexploitation commerciale de cet instinct, juste de l’observation sans plus ! N’est ce pas ça le propre du troupeau humain : prendre conscience de sa nature.
Encore une fois c’est un post trop long, ouallahi je ne l’ai pas fait exprès, au départ 7abbit juste netma93er, mais allah galeb, elli fih tabba ma tet5abba kif ma et9oul fatma bousa7a fi ra2i3at el robba :p pourtant j’ai encore de truc à dire