17 mars 2006

Cinéma






Peut-être une des fonctions du cinéma est-elle de nous rafraîchir la mémoire ? [Jacques Tardi]

Gladiateur, la politique populiste et l’arène opium du peuple:

L’image m’est venue lors de ma dernière visite au pays, je regardais ce film sur une chaîne arabe, quand, en zappant pendant la pub, je suis tombé sur une émission sportive sur Hannibal TV, ou on appelait à la tenu d’élections transparentes et de respecter la loi et ne pas chercher à la changer dans une tentative désespéré pour garder un poste de pouvoir, bien sur ils parlaient des membres de la fédération tunisiennes de football, il s’agissait aussi d’un ancien président de club tunisien, proche de la sphère dissidente, et qui a perdu sa notoriété là ou il l’avait conquise, dans un stade de football.

Alors le film raconte l’histoire, d’un empereur romain, qui succède à un autre empereur, après l’avoir écarté du pouvoir, en le tuant, incapable de réaliser de vraies victoires et conquêtes, désireux de marginaliser le peuple, en marginalisant les élus du peuple, outils de la démocratie romaine, les sénats, il eu l’idée de détourner le regard des vrais combats que devrait mener la nation, en lui proposant de faux combats, des illusions de combats, et une fausse raison de fierté, des combats de gladiateurs, mais les choses ne vont pas comme il le souhaite, Il voit alors le débat politique translaté sur l’arène, et le peuple pris l’illusion pour réalité , y a cru, s’y est plu, et pris alors parti, non pas le parti des combattants de l’empereur, mais de celui de celui parrainé par les sénateurs.

Le parrain II ou la mafia des affaires :


Une scène bien particulière avait retenu mon attention, une délégation de « parrains » débarque à Cuba, alors dirigé d’une main de fer, par un président, décrit par démocratique par ses paires, réfuté par son peuple, en révolte sous l’égide du commandement communiste de Fidel Castro, cette délégation est aussi accompagnée et appuyé par une présence politique officielle, le but de cette visite est de renouveler l’appuie de la mafia des affaires américaine ainsi que celui des politiques au président Cubain, en contre parti d’un parrainage de leurs intérêts économiques dans le pays, celui ci leur est alors bradé pour presque rien.
Il faut toujours se méfier des visites des politiciens étrangers dans les pays du tiers-monde, des éloges qu’ils font, de leurs discours sur les droits de l’homme, celle de boire manger et se taire, il faut se méfier d’eux surtout s’ils sont accompagnés par des hommes d’affaires, c’est la mafia des parrains.

Tout est cinéma :

Le cinéma écrit par Adem Fathi, chanté par Lotfi Bouchnaq :

Cinéma ward el chafaief cinema se7r el kalam
Cinema ouel galb 5ayef Cinema ouel rou7 rou5am
Denia ou etmathel 3alia tayra bik ou tayra bia
Sert mouch 3aref ya rou7i enti rou7i bin idaia oualla enti 7atta enti cinema

4 commentaires:

Imperator a dit…

le film Gladiator est plein des erreurs historiques.le sénat romain n'avait plus de pouvoir réel depuis l'époque de l'empreur Auguste (le premier empreur romain) ç-à-d 2 siécle avant Marc Auréle (L'empreur tué). L'empreur cité par le film a regné pendant 10 petites années. De plus, Le Gladiator est un remake d'un ancien péplum "la chute de l'empire romain".

Anonyme a dit…

justement, l'article ici veut en une sorte dire que le but du film n'etait pas de raconter l'histoire..donc les erreurs ne sont pas peut etre des erreurs ;)

mem

Anonyme a dit…

La démagogie caractérise le cinéma américain depuis plusieurs décennie. Soyons plus vigilant et plus sélectif. Tes interprétations sont bien réfléchies, logiques mais les projeter dans un autre contexte socio-culturel me paraît anti-historique.

Hatchoum a dit…

@ovide : l'histoire n'est qu'un eternel recommencement , et justement un film comme le parrain par exemple est un des rares films américains on la démagogie n'est pas une dominante