20 juin 2006
Paris je viens, je m’en vais et je reviens
Une nième visite éclair à la ville des lumières, dommage j’y vais souvent le jour. Comme prévue j’arrive à onze heures, mon « rendez moi » est quant à lui à quinze heures, je devrais donc, et comme d’habitude, faire du « tasako3 », traîner d’une terrasse de café à une autre, d’une gare à une autre, je fais une étude de faisabilité d’un repas avec un copain, tentative vaine, je me décide alors d’aller faire mon clochard à la défense, je m’enfonce sous la terre, je me laisse avaler par une bestiole à mille roues nommés Zeus, j’ai à peine le temps d’admirer la misère du RER Parisien, qu’on arrive à destination, et la bestiole me cracha, je sors du tunnel, je refais surface, il faisait beau par intermittence, à la place de la défense on préparait déjà la fête de la musique, il n’y avait pas grand monde, ce n’était pas la saison des touristes japonais, les familles maghrébines n’ont pas encore pris d’assaut les C&A H&M and co … , j’essaye de me trouver un coin ou je pourrais m’asseoir, prendre un café, une dose de nicotine, je m’installe à la cafétéria casino, il y’avait plus de monde qu’ailleurs, de toute façon je ferais le tour de la plupart des café, il ‘y avait quelques maghrébins, Certains étaient en bande, parlaient bruyamment, d’autres étaient solitaires, essayaient de jouer aux mots croisés, remplissaient une feuille de loto sportif, ou d’euro million, probablement rêvant de décrocher le grand lot, je balance dans mes entrailles un café et dans la tuyauterie de mes poumons quatre cigarettes, et seulement un quart d’heure s’était écoulé, il commençait à y avoir plus de monde, moins de café et plus de plats, je commence à étouffer, « mgarbet » comme je l’étais, je suis parti, pourquoi pas un tour des magasins, Go sport, les rayon foot, il y’avait les maillots de toutes les équipes mondialistes, sauf la Tunisie, le stock était épuisé, de la gamme puma c’était un des plus chers, plutôt le plus cher, il se vendait au même prix que le maillot de l’équipe de France ou de l’Argentine, je me suis pas empêché d’afficher un petit sourire moqueur, je me lasse assez rapidement, je sors prendre un peu de soleil et d’air, je fais un petit tour puis je m’installe sur un banc près du manège pour contempler le manège humain autour de moi, il y’ avait de plus en plus de monde, de plus en plus de cravates, des gens pressés, des gens importants, des gens qui ont l’air importants, et des gens qui essayent de faire semblant d’être quelqu’un d’important, j’essaye de les classer, d’abord selon leur goûts, pour moi les plus élégants c’étaient les chemises bleus cravate orangé, chemise bleu cravate rose, et finalement chemise bleu, cravate bleu, ensuite selon la longueur de la cravate, si le nœud de celle-ci est fait de sorte qu’elle arrive à peine au nombril, c’est que celui qui la porte le fait plutôt par obligation, Il n’a pas la culture cravate ! je me décide de faire un autre tour, un fille avec des brochures plein les bras m’interpelle, « bonjour est ce que vous avez quelques minutes » ( j’ai plein de minutes que je peine à écouler) « oui pourquoi pas mais j’espère que ca sera rapide » « ne t’inquiète pas ca sera bref , t’es steewart c’est ça ? » ( oui je travaille à la crash air lines, vous retrouverez le sol aussi tôt que vous l’avez quitté ! Zut alors l’esprit commercial à envahit le monde associative, il faut toujours faire un compliment au « client ») « non je le suis pas », « dans les finances alors, ha ha ha » ( c’est ca moi qui n’ouvre jamais ses relevés bancaires s’occuperait de l’argent des autres ) « non plus, je suis ingénieur » , « tes parents devraient être fier de vous » ( soit tu, soit vous, il faut choisir ! comme si les parents avaient besoin de raisons pour être fiers de leurs progénitures ) « j’avoue que je ne leur ai pas posé la question », je commence à m’ennuyer, je m’apprêtais à partir et c’est là qu’elle décide de rentrer dans le fond du sujet , l s’agissait de l’association Aids , et elle commença à me parler de leur action, en afrique et notamment au Maghreb et au moyen orient, avec l’aide des imams, pour conseiller aux gens de mettre des préservatives, ça ne doit être qu’un imam tunisien ça, il n’y a qu’eux qui sont capables de faire ça, elle aussi était tunisienne, d’origine Kéfoise, elle me parlait de seringues d’homosexuels, de génériques … et entre temps, moi, je regardais ses yeux, le blanc de ses yeux n’était pas un blanc « pur », il était un peu jaunâtre, avec des sortes de tâches brunes, je me suis dit qu’elle devrait être une grande fumeuse, ou peut être qu’elle est atteinte de sais pas qu’elle maladie, et si c’était le sida, et je partais dans mes hallucinations, en ne faisant pas attention que je regardais les yeux d’une inconnue sans se forcer de le faire, heureusement qu’elle n’avait aucune idée sur ce qui se passait dans ma boite crânienne, et je me réveilla soudainement quand elle me tend un formulaire à remplir, je devais souscrire à virement mensuel sur le compte de l’association, eh bein !, elle m’a vraiment pris pour un financier, j’essaye de m’évincer, elle assiste, je lui dit que j’avais pas mon rib avec moi, elle me dit que c’est pas un problème, qu’elle va me téléphoner pour l’avoir, mais c’est quoi cette association qui récolte les adresses numéros de téléphones et les coordonnés bancaire des gens, je lui fait comprendre qu’il n’était pas question que je file mon numéro perso et que si elle le voulait j’allais renvoyer le formulaire rempli à l’association, elle me donna alors son adresse perso, apparemment dans leurs assoc ils marchaient comme les vendeurs, plus t’apporte des « clients » plus le patron est content , je savais qu’il y’avait du marketing dans l’air, je lui fais la promesse de tenir à ma promesse et je m’en allais. Je commençais à avoir faim, j’entre au Mac do, ça faisait un bail que je n’avais pas mis les pattes dedans, je commande, je prend mon plat, et je m’installe, il y’avait des télé partout, les gens avait les yeux fixés la dessus, et mangeait, plutôt avalaient, sans regarder qu’est ce qu’il balançaient dans leurs bouches, cela me rappela mon petit neveu, pour lui faire avaler un plat qu’il n’aimait pas on le mettait devant la télé, j’avais plus faim, je finis le jus d’orange et je jette le reste dans la poubelle, je retourne à la case de départ, la place de la défense, en sortant j’ai entendu qq parler en tunisien, je me dit que c’était bizarre, apparemment ça serait la première fois que je ne vais pas rencontrer une vielle connaissance à paris par pur hasard, ça a été toujours le cas jusque là, et comme par miracle « 3abcha » alias « epsilon » est sorti de nulle part, un camarade de prépa que j’avais pas croise depuis Aout 2000, devant l’agence Tunis air de l’avenue Bourguiba, un bref échange de politesse, qu’est ce que tu deviens, je travaille depuis trois ans, je viens de finir … et chaque un avait repris son chemin, mon chemin , effectivement il était temps que je le reprenne, je repasse dans le monde souterrain, le monde de la misère, l’enfer ou il n’y a pas de cravates, ou les visages étaient plus sombres, les regards plus inquiets, plus méfiants, cette fois je suis passé dans l’appareil digestive d’un bus, j’arrive au lieu de rendez vous, il me reste encore 45 minutes à tuer, et il furent si pénibles à assassiner, mais le tueur en série que je suis devenu y était parvenu en fin du compte, je rentre, présentation, blabla, elle avait un sourire « artificiel », j’avais un aire sérieux encore plus artificiel, bla bla bla merci au revoir, et retour à la case de départ, je fais un dernier tour, les gens ont l’air plus pressé cette fois, les cravates sont les plus rapides, on prépare toujours la scène du cancer de la fête de la musique, je m’enfonce de nouveau sous la terre, on court même dans les escalators, je sens que je m’étouffe, je pense à desserrer le bout de tissu accroché à mon coup, j’y renonce, je ne sais pas pourquoi, j’arrive à la gare de Lyon, je ne sais pas par quel mystère elle est toujours pleine à craquer, j’y avais donné rendez vous à un ami, un fou s’approche, me demande du feu, il nous colle, me saoul, du déjà vu, mon train s’apprête à partir, j’y prend place, à côté de moi une jeune fille, elle parlait de concours avec qq au téléphone, je change de place, la machine se met en marche, je vois défiler les murs couverts de tags, je quitte Paris, je vais sûrement y revenir, j’en suis sur …
11 juin 2006
لألله يا محسنين ...
sur le site du journal el ilane , mirroire de notre journalisme national on peut lire cette dite histoire réelle :
lool le mec il doit être si desepéré pour recourir à ce chantage émotionnel , et pour faire appel à la charité des bon coeurs, au féminin bien sur, pour sortir de son enfer loool
alors chères blogeuses s'il ya parmi vous une universitaire qui a entre 26 et 32 ans n'hésitez pas à faire un bon geste envers ce pauvre homme lool bien sur ne pas oublier la condition de la mobilité
alors que toute : "سابقة و جراية و ما تاكلش اشعير" se manifeste
والله لا يضيع أجر الحسنوات المحسنات
أنا وزوجتي... والشيطان
قصتي يا سادتي الكرام ليست بالمفرحة ولا هي بالشيقة واعذروني إن سردتها عليكم دون سابق استئذان ولكن ثقتي في رحابة صدوركم وسعتها هي التي شجعتني على ذلك .
فأنا شاب أبلغ من العمر 37 سنة بدأت رحلتي في سن لا يتجاوز 19 سنة أي في ريعان الشباب .زاولت دراستي الجامعية في بلد أجنبي و قاومت بشدة حتى أنجح تعبت كثيرا لكنني حققت ما اطمح إليه و كان طموحي وحبي للحياة هما سببا نجاحي كان صبري هو رفيقي وكنت بمثابة جندي لا أتأخر عن شيء في حياتي العملية.
نجحت في معظم أشغالي حتى صرت مثالا أحتذى به في عائلتي وبين أصحابي، تنقلت في جميع أنحاء العالم واكتسبت الكثير من الاموال ولم أبخل على أحد بما رزقني به الله .
كان الكثير في خدمتي وبرفقتي حتى صرت من أسعد الناس ثم تعلق قلبي بفتاة غربية في غاية من الأدب والإحترام... تزوجنا بعد أشهرمن موعد تعارفنا ولم يكن ينقصنا شيء ولمدة تزيد عن 6 سنوات عشنا سعادة يحسدنا عليها الجميع لكن فجاة تغيرت كل المعطيات وانقلبت الأمور فزوجتي علمت أنه لا يمكنها الإنجاب رغم ترددها على كثير من الأطباء المختصين مما سبب لها الحزن والأسى لينتقل هذا الشعور إلى الغيرة المفرطة والشك القاتل الذي أصبح يراودها من حين إلى اخر إلى درجة أصبح يخيل لها فيها أني سأتزوج من امرأة أخرى .لقد تغيرت كثيرا لأن قريبتي سامحها الله حين كنا في زيارة إلى تونس أوهمتها بانني ساتزوج امرأة اخرى إذا تأكدت من أنها لا تنجب ضنا منها أن عائلتي تريد أن ترى لي ابنا من زوجة عربية مسلمة يكون سندي في أوقات الشدة .
صدقوني لقد عشت جحيما لا يوصف عندما عدت معها إلى بلد إقامتها وكنت أدعو الله ليساعدها على الإنجاب لكنها لم ترض بما قسمه الله لها وكانت تخطط رفقة أمها لايجاد طريقة تبعدني بهاعن أهلي ...كان همها الوحيد أن لا أعود إلى بلدي وكانت حماتي تريدالمال لقد سلكت زوجتي طريق الشيطان لكني غلبتها بصبري وقوة إرادتي وعزيمتي التي أججتها سنوات الغربة ...لقد قررت أن أغادر كل الناس وأن أعتزل الحياة لكن الله أعاد لي ثقتي بنفسي وهاأني أحاول جاهدا أن أرتب جميع أوراقي وأعيد حساباتي وأسترجع ما فاتني
لقد مللت الوحدة وتعبت من الإنتظار وأود التعرف على فتاة لا يهمني جمالها بقدر ما يهمني ثقتها بنفسها وأريدها جامعية التكوين لا يتجاوز سنها 32 سنة ولا يقل عن 26 .تكون قادرة على تكوين أسرة وبناء حياة زوجية ملؤها الأمل والطموح والإحترام وقادرة على مرافقتي أينما ذهبت فمن ترى في نفسها هذه المواصفات ماعليها إلا أن تكتب لي وأنا أعدها بحياة هانئة وعيش كريم .
الحائر
lool le mec il doit être si desepéré pour recourir à ce chantage émotionnel , et pour faire appel à la charité des bon coeurs, au féminin bien sur, pour sortir de son enfer loool
alors chères blogeuses s'il ya parmi vous une universitaire qui a entre 26 et 32 ans n'hésitez pas à faire un bon geste envers ce pauvre homme lool bien sur ne pas oublier la condition de la mobilité
alors que toute : "سابقة و جراية و ما تاكلش اشعير" se manifeste
والله لا يضيع أجر الحسنوات المحسنات
La coupe du monde a débordé ...
Depuis deux jours le bal d’une des plus grandes manifestation de connerie que nos contemporains ont pu inventé est enfin annoncé ouvert, il s’agit bien sur de la coupe du monde de football, alors qu’est ce qu’on a au menu, la plus grande maison close qui n’a jamais existé dans le monde avec en clef une mise en œuvre de l’immigration choisie : l’importation massive de dizaines de prostitués africaines et de l’Europe de l’est pour noyer dans le bonheur et calmer les probables déceptions des spectateurs venus du monde entier pour être derrière les couleurs de leurs nations. Des supporters bien chanceux, non pas parce qu’ils seront bien accueillis et chouchouté ( c’est le sens de l’hospitalisation traduit à l’allemand apparemment certains offrent à manger d’autres offrent de la chaire humaine pas forcément fraîche) mais parce qu’ils pourront voir les exploits des héros, gladiateurs, des temps modernes, une chance que n’aura pas des milliers de spectateurs du tiers monde puisque la fédération mafieuse de football a voulu s’enrichir à leurs dépends en cédant les droits de diffusion à des chaînes de télévisions aux patrons sans scrupules et surtout avec un sens des affaires à la con et dépassé ( s’ils avaient consulté un épicier de chez nous , il leur aurait transmis le secret d’un bon commerçant, vendre plus avec une petite marge c’est la meilleure solution pour gagner plus ), ainsi un algérien serait obligé de débourser la maudite somme de 100 euros pour pouvoir regarder les roulettes du vieux Zidane et les acrobaties de Ronaldinho ( et n’oublions pas Pascal Chibonda …) , au maroc le prix d’un abonnement depasserait le smig national,.le spectateur tunisien s’en est sortie d’affaire quand à lui, grâce à une intervention présidentielle nous dit on ( je me demande s’il a déboursé la somme demandé de ses propres caisses ou peut être qu’on a privatisé Tunisie Télécom spécialement pour pouvoir regarder cet événement, je pose la question juste pour savoir qui remercier ), bizarre est ce monde de foot, on paye deux fois pour le même produit, on paye nos impôts pour financer cette équipe nationale, et la nation perd tout contrôle sur ce qui lui revient de droit pour repayer une deuxième fois pour le récupérer. Entre temps le capitalisme et la société de consommation jubilent, on voit partout des affiches publicitaires avec des visages de joueurs, surtout celui de Ronaldinho, il a de la chance celui là, avec une tête pareille il n’avait pas de chance de passer même à la radio, désolé d’habitude je n’aime pas ce genre de commentaires méchants mais c’est lui qui m’avait cherché, il me suit partout ou je vais et s’invite là ou je lui ai donné aucune autorisation d’être. Le foot ça peut vendre de tout, des boissons gazeuses, du fromage, du lait des céreales, des yaourts, de l’Omo du javel des pâtes des sous vêtement des vêtements des sms, des telephones portables, des téléviseurs, des livres, des journaux, des assurances vie, des voitures, des hommes des femmes des âmes des consciences de la cervelle, de l’eau et même du vent … on peut absolument tout vendre grâce au foot. Chila bila ya bou el 3ila. D’ailleurs les économistes tablent sur un demi point de croissance en Allemagne grâce à cet événement, il faut plus construire d’usines ni fonder des entreprises, il faut organiser des mondiales de foot.
Cette manifestation devrait être une occasion pour fêter le foot, les heros du foot et ce qu’est devenu le foot. Tiens en dehors de tous ces parasites qui viennent s’incruster qu’en est il du foot, qu’est devenu le foot ?. Des contrats aux chiffres astronomiques, des saluts nazies sur les gradins italiens de la Lazio avec en clef une réponse timides des autorités de tutelles, des cris de singes et des peau de bananes jetées sur les terrains en Espagne et en angleterre, une bagarre générale à l’occasion du match de barrage Turquie Suisse, quelques dizaines de morts un peu partout, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, là ou le foot prend toute une autre dimension, ou on en parle moyennant un vocabulaire digne de généraux de guerres : complots injustice et j’en passe … des termes qui ont lieu d’être dans ces sociétés, mais qu’on utilise toujours là ou il faut pas le faire, dans ces sociétés on fait généralement tout de travers, lorsqu’on veut parler injustice , respect des lois on parle foot, lorsqu’on veut parler liberté, on progrès , ouverture d’esprit on parle sexe, après tout ils n’ont pas si tort que ça, cette coupe du monde est à leur image, une maison close à côté d’un stade de foot.
Les sociologues disent que le foot n’est qu’un symptôme d’une nostalgie de l’homme moderne à la vie sauvage, celle de son ancêtre l’homme des cavernes, une vie faite de chasse, de guerres de clans, d’émotions forte. La chasse c’est ce que recherchent le plus les spectateurs dans certains pays, dans d’autres ça serait le sentiment d’appartenir à un clan, après tout Ibn Khouldoun nous affirme que c’est un besoin innée chez l’homme, chez lui il s’agit de l’appartenance à une tribu, à une nation, à une « 3osba », et la « 3osba » ce qui nous conduit à la « 3asabaia 9abalia » , comme un loup un homme a besi d’appartenir à une émeute, c’est exactement ça ce que rechercherait un spectateur de foot, et ce n’est pas un problème en soi, mais ça le devient quand c’est le seul sentiment d’appartenance qui lui reste, quand il ne peut plus se reconnaître dans une nation, dans une société, dans une doctrine, il ne lui reste que le foot comme patrie et religion, il devient alors l’opium de certains peuples comme les areines des gladiateurs l’étaient dans un temps bien révolu. Quand j’étais gamins le foot était pour moi un moyen pour accéder au monde des adultes, c’était le sujet de discussion le plus simple et le moins chiant que je pouvais avoir avec les copains de mon père en dehors des « Ach et7eb tatla3 ? », « ach koun yegleb enti ouala ena ? » … aujourd’hui j’ai parfois l’impression que c’est un moyen de m’introduire dans le monde des gamins, à l’exception près qu’à côté de la naïveté on a remplacé l’innocence par la cruauté et la mal sainteté Quand on parle foot on répond généralement à côté de la plaque, il s’agit rarement de jeu .mais généralement d’affaires. Et parfois d’appartenance.
Finalement l’histoire du foot est celle des hommes, c’est celle des frontières aux quelles on n’est jamais arrivé à donner un sens, celle de la convoitise à laquelle on n’a jamais pu trouver une motivation logique.
Et pour rendre à César ce qui lui revient de droit, et par César j’entend le César du foot allemand Franc Beckenbauer, un point positif est à comptabiliser pour le compte des organisateurs, en prévision de la hausse de la productions des gaz à effet de serre lors de cette manifestation, tout les stades ont été équipé de panneaux solaires et une grande majorité des bus qui disserviront les stades rouleraient au GPL, mais il n’ont pas eu le courage d’aller jusqu’à interdire de fumer dans les stades, le spectateur est resté roi, un roi sans royaume bien sur.
Je ne mentirais pas, je regarderait ce que je pourrais regarder de matchs, j’aurais mes favoris, car le foot est une drogue, et comme toute autre drogue il est difficile de s’en détacher.
Cette manifestation devrait être une occasion pour fêter le foot, les heros du foot et ce qu’est devenu le foot. Tiens en dehors de tous ces parasites qui viennent s’incruster qu’en est il du foot, qu’est devenu le foot ?. Des contrats aux chiffres astronomiques, des saluts nazies sur les gradins italiens de la Lazio avec en clef une réponse timides des autorités de tutelles, des cris de singes et des peau de bananes jetées sur les terrains en Espagne et en angleterre, une bagarre générale à l’occasion du match de barrage Turquie Suisse, quelques dizaines de morts un peu partout, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, là ou le foot prend toute une autre dimension, ou on en parle moyennant un vocabulaire digne de généraux de guerres : complots injustice et j’en passe … des termes qui ont lieu d’être dans ces sociétés, mais qu’on utilise toujours là ou il faut pas le faire, dans ces sociétés on fait généralement tout de travers, lorsqu’on veut parler injustice , respect des lois on parle foot, lorsqu’on veut parler liberté, on progrès , ouverture d’esprit on parle sexe, après tout ils n’ont pas si tort que ça, cette coupe du monde est à leur image, une maison close à côté d’un stade de foot.
Les sociologues disent que le foot n’est qu’un symptôme d’une nostalgie de l’homme moderne à la vie sauvage, celle de son ancêtre l’homme des cavernes, une vie faite de chasse, de guerres de clans, d’émotions forte. La chasse c’est ce que recherchent le plus les spectateurs dans certains pays, dans d’autres ça serait le sentiment d’appartenir à un clan, après tout Ibn Khouldoun nous affirme que c’est un besoin innée chez l’homme, chez lui il s’agit de l’appartenance à une tribu, à une nation, à une « 3osba », et la « 3osba » ce qui nous conduit à la « 3asabaia 9abalia » , comme un loup un homme a besi d’appartenir à une émeute, c’est exactement ça ce que rechercherait un spectateur de foot, et ce n’est pas un problème en soi, mais ça le devient quand c’est le seul sentiment d’appartenance qui lui reste, quand il ne peut plus se reconnaître dans une nation, dans une société, dans une doctrine, il ne lui reste que le foot comme patrie et religion, il devient alors l’opium de certains peuples comme les areines des gladiateurs l’étaient dans un temps bien révolu. Quand j’étais gamins le foot était pour moi un moyen pour accéder au monde des adultes, c’était le sujet de discussion le plus simple et le moins chiant que je pouvais avoir avec les copains de mon père en dehors des « Ach et7eb tatla3 ? », « ach koun yegleb enti ouala ena ? » … aujourd’hui j’ai parfois l’impression que c’est un moyen de m’introduire dans le monde des gamins, à l’exception près qu’à côté de la naïveté on a remplacé l’innocence par la cruauté et la mal sainteté Quand on parle foot on répond généralement à côté de la plaque, il s’agit rarement de jeu .mais généralement d’affaires. Et parfois d’appartenance.
Finalement l’histoire du foot est celle des hommes, c’est celle des frontières aux quelles on n’est jamais arrivé à donner un sens, celle de la convoitise à laquelle on n’a jamais pu trouver une motivation logique.
Et pour rendre à César ce qui lui revient de droit, et par César j’entend le César du foot allemand Franc Beckenbauer, un point positif est à comptabiliser pour le compte des organisateurs, en prévision de la hausse de la productions des gaz à effet de serre lors de cette manifestation, tout les stades ont été équipé de panneaux solaires et une grande majorité des bus qui disserviront les stades rouleraient au GPL, mais il n’ont pas eu le courage d’aller jusqu’à interdire de fumer dans les stades, le spectateur est resté roi, un roi sans royaume bien sur.
Je ne mentirais pas, je regarderait ce que je pourrais regarder de matchs, j’aurais mes favoris, car le foot est une drogue, et comme toute autre drogue il est difficile de s’en détacher.
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